Entretien avec Romain Stoppa, délégué de la fédération du mouvement des jeunes socialistes des Alpes-Maritimes, en vu des élections départementales qui se dérouleront fin Mars.
Les jeunes socialistes tentent de s’imposer, et ce n’est pas Romain Stoppa qui en dira le contraire. Arrivé il y a cinq ans à la tête du mouvement des jeunes socialistes des Alpes-Maritimes, il est persuadé que certaines zones de la ville de Nice peuvent être largement prenables.
Comment effectuez-vous la préparation de ces élections?
C’est d’abord sur du long terme que cela se fait. On organise des campagnes, des rendez-vous sur le terrain afin de montrer à la population niçoise qu’il n’y a pas que la droite sur Nice.
Des alliances à Gauche se créent, qu’en pensez-vous chez les MJS?
C’est très important que la gauche soit unie pour ces élections là, il y a des alliances avec Europe Ecologie les verts, le MRC également (mouvement républicain et citoyen) et le PRG (parti radical de gauche).C’est à travers cette logique de rassemblement que nous avons de réelles chances de l’emporter sur certains cantons.
Vous préparez une campagne sur la jeunesse, qu’en-est-il?
On sensibilise les jeunes afin de participer à la vie de citoyen. De plus en plus de jeunes ne vont pas voter, chose plus que terrible. C’est avec les autres fédérations, que partout en France, on rencontre des jeunes, notamment dans les lycées ou dans les Campus étudiants, comme à St Jean d’Angély ici à Nice. Avec les évènements qui ont touché Charlie-Hebdo, on se mobilise encore plus avec la fédération par exemple pour discuter de ces problèmes.
Les Jeunes Socialistes, à un mois de ces élections, ont pour objectif d’apporter un renouveau dans la classe politique niçoise, pour Romain Stoppa c’est clair, c’est sur le long terme que cela se fait.