La manifestation « Hey Startups » prévue courant juin à Séoul, censée fédérer l’écosystème des startups du monde entier est un fiasco total. Les organisateurs ont mal géré le calendrier et l’organisation générale de l’événement, prennant le risque de froisser trois capitales mondiales de la Tech qui collaborent main dans la main sur un plan institutionnel et qui souhaiteraient enfin voir éclore des ponts plus solides entre leurs sociétés civiles.
Paris, Londres et Séoul ont annoncé la mise en place d’un système de notation des véhicules fondé sur leurs émissions réelles de particules polluantes et non sur des mesures réalisées en laboratoire. Une réelle avancée pour construire des villes de l’intelligence en matière de #AirVolution. Cette creative coalition de villes unies consolident une approche radicale #StopPollution . Une avalanche de créatifs et startupers auraient pu prendre le train en marche. « Hélas, l’événement Hey Startups risque de tout faire foirer » s’inquiète un chef de projet dont la startup est hébergé au NUMA. Les autres accélérateurs parisiens et londoniens ne commentent pas pour l’instant. A la Station F, on est peu concerné. On regarde davantage les États-Unis et le Moyen-Orient avec le gros potentiel de startups qui pourrait venir d’Iran. Le gouvernement métropolitain de Séoul a mal misé sur ses partenariats avec les communautés novices de startups et les acteurs de la scène HighTech locale en s’associant avec des prescripteurs, influenceurs et contributeurs inexpérimentés. La Chine pourrait grandement en profiter grâce à la Péninsule du Shandong, nouveau pôle d’attractivité au nord de l’Empire du milieu, qui abrite la plus forte communauté coréenne sur le sol chinois. Ainsi, beaucoup d’investisseurs pourraient se détourner de Séoul au profit de Qingdao, rivale chinoise en puissance qui présente des atouts scientifiques et technologiques importants pour jouer un rôle de plateforme d’investissement et d’innovation.