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Ligue 1 : Sûrement le sommet de la saison !

David contre Goliath, ou pour reprendre l’expression de Bixente Lizarazu dans Téléfoot “les irréductibles Gaulois contre les puissants Romains”, c’est l’image que le monde du football s’accordait à donner pour la rencontre PSG – Montpellier de Dimanche soir. Ce match était d’ailleurs un vrai parallèle avec le sujet “Le foot à coup de millions”, nous ramenant à la comparaison entre le “nouveau riche” parisien, et le club héraultais axé sur la formation. Mais pour ne pas faire long, pas besoin de revenir sur des précisions comme les différences de salaires, le capital financier du club ou les différences de recrutements, car ça, on le sait que c’est énorme. Alors voyons où est la comparaison intéressante à faire.

Et les deux buts en première mi-temps nous y amènent ! 1-1 à la pause entre le PSG et le MHSC, avec comme buteurs respectivement Alex et Belhanda. La comparaison est toute faite ! Pour le PSG, c’est le brésilien Alex qui ouvre le score. Recrue parisienne du mercato hivernal, l’ancienne star de Chelsea symbolise actuellement l’envie d’un PSG qui se voudrait une étoile parmi les autres en Europe. Pour ça, Leonardo ne vise que le prestige avec des joueurs payés plus chers qu’ils ne devraient l’être. Alors certes le coup franc d’Alex est parfait (sa spécialité), mais c’est le principe qui dérange. En face, l’égalisation montpelliéraine juste avant la mi-temps vient du numéro 10 héraultais Younès Belhanda. Produit de la formation à la Louis Nicolin, le marocain quant à lui symbolise la jeunesse montante montpelliéraine des Giroud, Cabella et autre Yanga-Mbiwa. Son but, de la tête bien servi par Hilton, est un beau pied-de-nez du petit Montpellier au grand Paris Saint-Germain.

L’exploit, ils y ont cru jusqu’à la 88ème minute… Car 5 minutes avant, Camara avait donné l’avantage à Montpellier d’un coup de tête rageur, bien servi par Giroud. Jusque là, les hommes de René Girard avaient repri le dessus sur ceux d’Ancelotti en prenant le jeux à leur compte. Mais c’était sans compter sur un Jérémy Ménez bien en jambes pour cette rencontre. A quelques minutes de la fin du match, l’ailier parisien travaille dans la surface héraultaise, donne le tourni à la défense de Montpellier, et sert en retrait Hoarau entré en cours de jeu, qui pousse le cuir du bout de la chaussure dans les filets. Et Paris s’en tire in-extremis à 2 minutes de la fin du match, se jouant du bout d’un crampon de sudistes assomés.

Des efforts collectifs, du jeu, un ballon qui tourne bien, il n’a manqué que de la réussite aux attaquants montpelliérains pour battre définitivement le PSG. Et il pourront toujours dire que ce point pris à l’extérieur était déjà inespéré et qu’ils en sont ravi, le goût amer d’être passé si près du but leur restera longtemps dans la bouche. La saison a encore quelques rencontres à faire valoir, mais le MHSC n’a jamais été si proche de revenir sur Paris. La suite risque d’être intéressante à suivre !

Victor Chopinet.

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