Le 22 mai 2015, un automobiliste originaire de Régny (Loire), avait été accusé d’avoir fait un doigt d’honneur à un radar alors qu’il était en plein excès de vitesse. Aujourd’hui, il risque deux à quatre mois de prison ferme pour circonstances aggravantes.
Le majeur pointé à deux reprises
Alors qu’il était déjà en infraction pour excès de vitesse le 22 mai 2015, un automobiliste a dressé un doigt d’honneur à deux reprises aux radars automatiques de Saint-Forgeux-Lespinasse et de Bessay-sur-Allier. Bien que le délit d’outrage à une machine n’existe pas encore dans le droit français, le procureur a requis deux à quatre mois de prison lors de l’audience qui s’est déroulée mardi 20 mars, rapporte le journal Le Progrès. En effet, bien que le quadragénaire ait payé ses amendes pour les excès de vitesse commis au volant de son Opel, il est accusé d’avoir (par extension) outragé les fonctionnaires chargés de visualiser les images au centre d’identification de Rennes. De plus, ce dernier avait disposé du papier adhésif noir sur sa place d’immatriculation, modifiant les chiffres qui se trouvaient sur celle-ci.
Dispute conjugale
Néanmoins, Le Progrès rapporte que lors de sa comparution, le conducteur a contesté avoir adressé des doigts d’honneur aux radars. En effet, ce dernier a indiqué que les doigts d’honneur était destiné à sa compagne avec qui il était en pleine dispute : « A ce moment, j’étais en discussion avec ma compagne, et j’étais énervé car elle parlait de son ex-compagnon. Le doigt d’honneur lui était destiné », a-t-il expliqué. Quant à la place d’immatriculation, il a également contesté l’avoir volontairement altéré tout en renvoyant la faute à un tiers à qui il aurait confié sa voiture la veille.
L’avocat de l’homme de quarante six ans a demandé la relaxe, en soutenant qu’on ne peut insulter une machine. Le délibéré du tribunal sera rendu le 3 avril prochain.
