Le Sytral se mobilise pour la sécurité des femmes dans les transports en commun et la lutte contre le harcèlement sexiste.
Le Sytral et son délégataire, Keolis Lyon, suivent une démarche active de lutte contre l’insécurité dans les transports en commun à Lyon.
Afin de garantir de manière optimale la sécurité des personnes sur ses réseaux et de renforcer la qualité du service public, le SYTRAL a fait de la prévention de la délinquance et de la lutte contre l’insécurité, une priorité. Le Sytral est le premier réseau de transport urbain de France à mettre en œuvre des marches exploratoires dès 2015.
Le plan de lutte contre les violences faites aux femmes est mené par des groupes de femmes de 28 volontaires afin d’évaluer les lieux où réside un sentiment d’insécurité. L’objectif est que les femmes se réapproprient les transports en commun. L’éclairage et la propreté, le confort visuel et auditif et la vidéo protection sont des points importants que les volontaires ont soulevé et qui se doit d’être amélioré. Il y a également, la ponctualité et la régularité et l’aménagement autour des arrêts.
La descente à la demande
Le 8 mars 2019 a été inauguré la première initiative de la « descente à la demande » sur la ligne C14 à Lyon liant Jean Macé et Les Sources. A partir de 22h, il sera possible pour les voyageurs de descendre entre deux arrêts, afin d’être déposés au plus près des destinations. Il existe également un concept de « Co-voyager » avec l’application Mon Chaperon. L’application permet aux voyageurs du réseau de partager des trajets ensemble afin de créer un lien social, un sentiment de sécurité et de convivialité.
Les contrôleurs du réseau TCL sont également assermentés pour constater les outrages sexistes tels que les commentaires déplacés, propos sexistes, sifflements et autres. Ils pourront attribuer des amendes de 90 à 750 euros.
Les femmes sont 51 % à ressentir de l’insécurité. Du côté des hommes, 38 % disent ne pas se sentir en sécurité pendant leurs trajets (Source AFP).
Suite à l’affaire Weinstein, plusieurs politiques ont promis plusieurs mesures afin de lutter contre les violences faites aux femmes. Selon une étude « Cadre de vie et sécurité » menée entre 2010 et 2013, environ 15 % des voyageurs évitent certains jours ou certains horaires, 7 % changent de moyens de transport, 6 % évitent certaines lignes et 4 % évitent certains lieux.