Le malaise d’une personne doit alerter les individus aux alentours. Une vidéo montre que ce principe n’est pas totalement ancré dans les esprits. La raison ? Les apparences.
« Il ne faut pas se fier aux apparences » : cette formule est connue dans le monde entier. Pourtant, peu de personnes accordent une véritable importance à ce dicton. On en a la parfaite illustration. C’est une séquence qui est passée un peu inaperçue dans les médias. Un internaute, NorniTUBE, a publié une vidéo, dimanche 4 mai, sur Youtube. Intitulée « Le poids des apparences », la vidéo permet de montrer que certaines personnes accordent une grande (trop ?) importance aux apparences. Dans la séquence, un homme s’habille avec un jean, un pull marron, une veste kaki, et un bonnet noir. Dans la rue, devant les passants, l’homme simule un malaise, et tombe sur le sol. L’individu appelle à l’aide. Les hommes, et les femmes sont intrigués. Ils regardent, s’arrêtent deux secondes, et repartent dans leurs directions, comme si de rien n’était. Après cinq minutes, personne n’a proposé son aide à l’homme. Heureusement que ce malaise n’était qu’un test. Un test, qui peut surprendre si l’on regarde la suite de la vidéo.
Vêtements différents, réactions différentes
L’homme a simulé le même malaise, au même endroit, mais avec des vêtements différents. Lors de la deuxième tentative, il s’est habillé de façon plus élégante, avec un costume noir. En moins de dix secondes, des passants accourent vers le faux malade pour l’aider. Dans sa vidéo, NorniTUBE reproche aux gens leurs comportements : « Je n’ai jamais été aussi triste et choqué lors d’un tournage comme je l’été pour cette expérience. J’espère que cette vidéo vous donnera envie d’aider n’importe qui, peu importe son apparence. » Comme il le rappelle, « ce n’est pas parce que les autres ignorent, que c’est la bonne chose à faire. » Encore plus loin, il incite les gens à lutter pour développer la bienveillance de l’humanité : « Sois le changement que tu veux voir dans le monde. » Des belles paroles. Maintenant, place aux actes.