Hier après-midi avait lieu la manifestation de la journée du travail. Comme à leur habitude, des individus se sont glissés dans la foule afin de semer le trouble et pour dégrader les rues.
Fast-food, auto-école, banques, tout y passe
Dans les rues de Paris, 14 500 personnes (hors cortège syndical) s’étaient réunies hier après-midi pour constituer le cortège de manifestants défilant pour la fête du travail. Parmi la foule, on compte 1200 individus encagoulés, vêtus de noir du mouvement « black-blocs » qui ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Jeter des cailloux, c’est le premier stade. Le second consiste à dégrader tout ce qui se trouve sur son passage représentant le capitalisme. Des déraillements qui ont causé la destruction complète d’un restaurant avec des employés pris au piège dans l’incendie.
Des violences condamnées par la classe politique
Sur les réseaux sociaux, le trouble a été clairement le thème qui a suscité le plus de réactions. En l’espèce, le président de la République Emmanuel Macron a réagi depuis l’Australie.
De son côté, le président de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, répond aux violences par un tweet visant l’extrême-droite.
Or le mouvement « black-blocs » appartiendrait à la classe d’ultra gauche, ce qui ne ferait pas les affaires du député des Bouches-du-Rhône. Raté pour ce coup-ci Jean-Luc.
A l’inverse de Cavani, Philippe Poutou ne manque pas un occasion pour marquer au fer rouge le gouvernement. Dans un tweet rempli de conviction, l’ouvrier dans l’automobile veut se faire entendre.
Plus directe, la présidente du Front National Marine Le Pen, s’empresse aussi tôt de pointer du doigt le laxisme du gouvernement sur les faiseurs de troubles qui agissent depuis bien trop longtemps.
Plus de forces de l’ordre pour les prochaines manifestations
Suite aux débordement, Le Ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb a promis « encore plus de forces de l’ordre » pour les prochains cortèges de manifestants. Interrogé sur France 2, il confirme la volonté de vouloir séparer les casseurs des autres manifestant. Selon le préfet de police Michel Delpuech, 109 personnes ont été mises en garde à vue pour violences et dégradations sur un total de 273 interpellations. « On ne peut pas faire face malgré la mobilisation de 21 compagnies à des mouvements qui tout d’un coup, prennent une ampleur qui n’avait jamais été connue », a affirmé M. Collomb.