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Manifestation du 1er mai : violences inouïes contre la CGT

À Paris, la manifestation touchait à sa fin quand les convois de la CGT ont été pris pour cibles par plusieurs dizaines d’individus, place de la Nation.

Il est environ 18h quand la manifestation touche à sa fin. Le cortège parisien rejoint la place de la Nation. Selon la préfecture de police, les véhicules syndicaux devaient se disperser en empruntant l’avenue de Taillebourg, « ainsi que cela avait été concerté entre les organisateurs et la préfecture de Police. »

Pourtant, seule une partie des véhicules arrivent à s’extraire de la place. Trois camionnettes, accompagnées du service d’ordre de la CGT, se retrouvent face à un barrage des forces de l’ordre.

Rapidement, les syndicalistes sont coincés entre les barrages de police et plusieurs dizaines d’individus. Selon certains militants, les assaillants étaient 200. Les insultes fusent et la tension monte entre les deux camps, qui finissent par s’affronter avec une violence inouïe.

Gaz lacrymogènes, bouteille en verre ou encore barre de fer, tous les moyens sont employés par les assaillants. Les véhicules sont également pris pour cible. Les forces de l’ordre aussi ont été mêlées à ces affrontements. Au total, ce sont 21 membres de la CGT qui ont été blessés, dont 4 hospitalisés. Ces derniers en sont depuis sortis selon l’AFP. La préfecture de police rapporte qu’un policier a été « transporté à l’hôpital par les pompiers » après avoir « été violemment pris à partie par les manifestants ».

Des assaillants non identifiés

Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT s’est exprimée à ce sujet à Franceinfo. Elle rapporte que les individus « Les plus virulents, qui sont arrivés en premier, se revendiquaient des ‘gilets jaunes’ ». Difficile à confirmer puisque, sur les images, il est possible de voir plusieurs individus violents portés un gilet jaune mais pas la majorité. «C’était un véritable guet-apens […] tout le monde peut se faire passer pour un ‘gilet jaune’  » a dénoncé le secrétaire général du syndicat, Philippe Martinez, dimanche soir, sur BFMTV.

Le Parquet de Paris a ouvert une enquête pour « violences volontaires en réunion » et « dégradations en réunion ».

Des interrogations sur les agissements des forces de l’ordre

Selon le syndicat, les véhicules de la CGT ont été bloqués délibérément par les barrages de police. Même après plusieurs demandes auprès des policiers, les barrages sont maintenus pendant près de 40 minutes selon les dires de Philippe Martinez.

C’est une version contestées par la préfecture de police. Dans son communiqué, la préfecture affirme que « les véhicules syndicaux devaient emprunter l’avenue de Taillebourg, comme itinéraire de sortie, ainsi que cela avait été concerté entre les organisateurs et la préfecture de Police ». Les véhicules se seraient donc retrouvés face au barrage au droit du Cours de Vincennes avant d’être pris pour cible.

Manifestation violente : de nombreuses réactions

Au micro de Franceinfo ce dimanche, Marlène Schiappa déclarait que « les manifestations rassemblent de moins en moins de monde mais qu’elles sont de plus en plus violentes ».

Jean-Luc Mélenchon a affiché sur Twitter son soutien aux militants de la CGT

Le patron de FO a également exprimé son soutien sur le réseau social. « Nous étions côte à côte en ce 1er mai […] Nous avions déjà, au cours de la manifestation, été interpellés avec les mêmes agressions verbales. Soutien à nos camarades de la CGT. »

De son côté, Philippe Martinez dénonce le manque de solidarité du gouvernement. « On a eu beaucoup de message de solidarité des autres confédérations, des associations, pas un coup de fil du gouvernement »

À lire aussi : Ligue 1 : Burak Yilmaz, le Kral du LOSC

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