La métropole d’Aix-Marseille est en plein développement. Après avoir reçu le label « French Tech » en Novembre 2014, voici une nouvelle preuve de son évolution. Accompagné notamment des ministres de l’économie, de l’éducation nationale et du ministre de l’intérieur, Manuel Valls s’est déplacé aujourd’hui à Marseille ainsi que dans ses communes limitrophes.
Ce dernier était très attendu depuis son dernier passage sur la cité phocéenne en février. En effet, plusieurs tirs à la kalachnikov avaient résonné dans la cité de La Castellane, lui qui était notamment venu parler de l’amélioration des chiffres sur la … sécurité.
Engagement sur de grands projets métropolitains
Manuel Valls a confirmé l’enveloppe accordée par l’Etat à hauteur de 50 millions d’euros pour favoriser la création de la métropole Aix-Marseille en janvier 2016. Une hypothétique augmentation de ladite enveloppe pourrait voir le jour si les collectivités locales bénéficient également de l’aide. Malgré cette somme importante, elle est tout de même considérée comme très insuffisante par les présidents des intercommunalité qui réclamaient davantage.
Autre enjeu, et non des moindres : un investissement de plus de 600 millions d’euros visant à améliorer la qualité des transports sur la future métropole (une grande partie du budget sera allouée à l’amélioration de la gare Saint-Charles pour de nouvelles voies souterraines) ainsi que le port de Marseille. Il a notamment été question de l’avenir de la SNCM, qui se « balade » de tribunaux en tribunaux depuis quelques mois.
Du concret mais rien de nouveau
Très attendu à Marseille depuis quelques jours, Manuel Valls n’a pourtant pas annoncé de grandes nouveautés. Même s’il a alourdi l’enveloppe visant à développer la région, il n’a fait que confirmer les annonces faites par son prédécesseur Jean-Marc Ayrault entre septembre 2012 et novembre 2013.
Cet investissement « soudain » du premier ministre Manuel Valls pour la région PACA n’est pas anodin. Il va permettre de donner un nouveau visage aux élus socialistes locaux qui ont subi plusieurs déroutes électorales ces dernières années.
Julien HOLTZER