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Megabus : les vacances pour le meilleur et pour le pire

Megabus

L’été est là, et l’envie de voyager avec lui. Plutôt que de rester sur son canapé, on regarde sur internet les différentes destinations. Et là, surtout si vous faites partie des retardataires, il est grandement possible que quelque chose bloque : le prix des billets. Que ce soit pour se rendre dans une ville de France ou à l’étranger, les voyages en train ou en avion sont souvent chers. Alors une solution de repli pour étudiants fauchés émerge : le bus. Flixbus, Ouibus, Eurolines …. les compagnies sont nombreuses et à leur tête Megabus, qui propose des trajets en bus pour 1 euro. Le paradis ?

Megabus roi du low-cost :

Stagecouch, la compagnie anglaise propriétaire de Megabus, est arrivée en France en 2012 avec une ligne Londres – Paris – Toulouse – Barcelone. Les trajets européens hors Angleterre ayant été rachetés par Flixbus depuis le 1er juillet 2016, la compagnie réalise sur le continent chaque jour plus de 100 000 trajets dans 19 pays. Bien que le ticket à 1 euro reste une sorte de mythe (il faut véritablement prévoir son trajet fort longtemps à l’avance), les prix restent très abordables, souvent moitié moins chers que le train. Mais pour plus du double de temps.

Tout le monde n’est pas fait pour le bus longue distance :

Il s’agit du moyen de transport par excellence pour les baroudeurs : Alice et Valentin, rencontrés sur la ligne Paris-Bordeaux rentraient chez eux après avoir passé un mois à écumer plusieurs pays. « C’était quand même mieux quand on a pris le train« , nous dit Alice, bien que tous deux recommenceront à prendre le Megabus vu le prix low cost.

Megabus

L’intérieur d’un Megabus, plus ou moins confortable

Seulement, pour ceux qui veulent un vrai confort, mieux vaut prendre le train ou l’avion : Claire, la trentaine, fait son retour de jour après avoir fait l’aller la nuit. « Je n’ai pas pu fermer l’oeil« , n’ayant pas pu avoir une place à côté de la fenêtre. Après un trajet de 8 heures pendant la nuit, elle est sortie du bus le cou tout endolori. Car prendre le Megabus, surtout pour des durées de plus de 5 heures, demande une certaine expérience.

Quelques règles d’or :

  • Sur la wifi tu ne compteras pas (sauf en Angleterre où le service est franchement opérationnel)

  • Un oreiller ou un cale-tête tu prévoiras (sinon le trajet se change en lute pour sauver son dos)
  • Un gros pull sous la main tu auras (la clim est présente, très agréable pour l’été, seulement certains chauffeurs ont la fâcheuse tendance à vouloir un peu trop se rafraîchir)
  • En avance tu arriveras (autrement, pas de place à côté de la fenêtre et on vous souhaite le bon courage si tel est le cas)
  • Tes écouteurs tu dégaineras (ou boule quies, au choix, car les ronfleurs sont de bruyants adeptes de ces trajets en bus)
  • Aux aguets des pauses tu seras (les chauffeurs ne s’arrêtent que peu, ayant un horaire à respecter. Si l’air frais est votre âme sœur, il faut être attentif aux pauses qui ne sont parfois pas prévues et profiter de chaque possibilité de sortir du bus le plus possible).

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