Le 8 juin dernier, Jean-Luc Mélenchon, affirmait à Society qu’il avait cru à sa victoire aux présidentielles jusqu’au bout. Il a également profité de l’interview pour tacler un peu autour de lui.
Comme à son habitude, quand il s’agit de faire le ménage, Jean-Luc Mélenchon ne fait pas dans la dentelle. C’est Society qui en a été témoin le 8 juin dernier lors d’une interview du chef de la France Insoumise.
Ainsi, quand on lui a demandé jusqu’à quelle heure il a cru pouvoir passer au second tour et potentiellement gagner l’élection, Jean-Luc Mélenchon estimait :
« Même après 20 heures […]. Parce que cela faisait une semaine que je me préparais au second tour et j’étais persuadé que j’aurais plié n’importe qui, Macron inclus.«
Malgré l’échec des présidentielles, le leader de la France Insoumise espère pouvoir se rattraper aux législatives. Son objectif ? Barrer la route aux candidats de l’actuel Président de la République. Pour lui, une victoire aux législatives de la République en Marche mènerait le pays à sa perte.
« Si les candidats de Macron gagnent, ce sera de la baston méchante. Il va nous infliger les ordonnances et envoyer les salariés au bagne dans deux mois en supprimant le code du travail.«
Hollande est un « pauvre type »
N’épargnant jamais personne, il n’oublie pas l’ex-chef d’État. Pas avare dans ses mots, Jean-Luc Mélenchon s’est déchaîné contre François Hollande lorsqu’on lui a reparlé de son appel à voter pour l’ancien Président de la République lors de l’entre-deux tours en 2012.
« Je m’en moque de François Hollande. Un pauvre type. La plus éminente médiocrité du PS des années 2000. La bureaucratie satisfaite d’elle-même. Il n’y a rien à dire ! Il n’a jamais rien fait. Il était à l’ENA, même pas bien classé. Il est sorti de là, est passé d’un poste à l’autre, fondu dans dans la grisaille. Il était l’ami de tout les bureaucrates du PS«
Et enfin, puisqu’un seul tacle au PS, ce n’est jamais assez, il a donc décidé d’en faire de même pour tous les autres.
« A la fin, [les bureaucrates] ont pris le pouvoir au parti, ils se ressemblaient tous: la même allure, mi-chair, mi-poisson, tu ne savais jamais ce qu’ils voulaient, à part rester en place.«
Une chose est sûre cela nous promet de belles sorties pour le second tour des législatives qui aura vu les candidats REM remporter haut la main le premier tour, même si l’abstention reste la grande gagnante.
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