Hospitalisé depuis jeudi dans un hôpital de Phoenix à cause d’un problème respiratoire, l’ancien boxeur Mohamed Ali est mort vendredi. L’entourage du « greatest one » (« le plus grand ») affirmait pourtant qu’il était « dans un bon état de santé » et que son séjour à l’hôpital serait de courte durée.
Mais selon plusieurs médias anglophones dont le Mirror, son état se serait compliqué à cause de sa maladie de Parkinson (maladie dont il souffrait depuis une trentaine d’années). Agé de 74 ans, il avait déjà été hospitalisé deux fois fin 2014 et début 2015 pour une pneumonie et une infection urinaire.
Ses médecins habituels auraient demandé vendredi à sa famille de venir à son chevet, estimant que « la fin était proche« . Mohamed Ali est donc décédé vendredi à cause de ses problèmes respiratoires.
Né Cassius Clay, le célèbre boxeur a été titré trois fois champion du monde dans la catégorie des poids lourds. Il a également été champion olympique à Rome en 1960.
Son premier titre mondial en WBA, c’était en 1964 face à Sonny Liston par KO au 7e round. Maître incontesté de la boxe anglaise, il avait choqué les Etats-Unis en 1967 en refusant d’exécuter son service militaire et de prendre part à la guerre du Viet-Nam, à cause de ses convictions religieuses.
Il avait en effet révélé sa conversion à l’Islam trois ans plus tôt, au lendemain de son premier titre mondial. Emprisonné, déchu de ses titres et interdit de boxer pendant trois ans et demi, il redevint champion du monde en 1974. Lors de ce « combat dans la jungle » à Kinshasa, en République démocratique du Congo, l’ex-Zaïre, il avait mis KO George Foreman au 8ème round.
Le 15 février 1978, il avait perdu son titre aux points face à Leon Sprinks, avant de le récupérer en septembre de la même année face au même adversaire. Il termina sa carrière sur une défaite face à Trevor Berbick, le 11 décembre 1981 au Queen Elizabeth Sports Centre de Nassau (Bahamas).
*Image en une : sport24.lefigaro.fr