Les Etats-Unis ont remporté dimanche à Vancouver leur troisième Coupe du Monde féminine après celles de 1991 et 1999 en écrasant le Japon 5-2, grâce notamment à un match exceptionnel de Carli Lloyd, auteure d’un triplé.
Comme le dit le proverbe, jamais deux sans trois. En plus d’avoir décroché leur troisième titre mondiale, après 1991 et 1999, les Américaines ont également pris leur revanche sur les Japonaises, qui les avaient privées du titre en 2011. Montées en puissance tout au long du tournoi, et après avoir dominé au tour précédent l’autre nation phare du football mondial, l’Allemagne (2-0), les quadruples championnes olympiques n’ont laissé aucune chance à leurs vis-à-vis. Confortant ainsi leur suprématie sur le soccer féminin.
4-0 en 16 minutes
Et pour cause, elles ont démarré la rencontre tambour battant. Au bout de cinq minutes, les Japonaises étaient déjà menées 2-0 sans vraiment comprendre ce qu’elles leur arrivaient. Les deux buts étaient signés Lloyd, à chaque fois sur des coups de pied arrêtés (3e et 5e).
A la 14e minute, Holiday marquait le troisième but d’une belle volée sur une nouvelle errance de la défense japonaise (3-0). Le chef d’œuvre est intervenu à la 16e minute sur un lob de 50 mètres de Lloyd sur Kaihori (4-0).
Le but inscrit par Ogimi à la 27e (1-3), le premier encaissé par les joueuses de Jill Ellis depuis le début de la compétition, a redonné un coup de fouet aux Nadeshiko et à cette finale, disputée devant plus de 53 000 spectateurs. Et celui de la 52e minute, marqué par Johnston contre son camp (2-4) a pu laisser penser que les Américaines étaient en danger. Le suspense a duré deux minutes, Heath redonnant immédiatement trois buts d’avance aux siennes et leur assurant la victoire finale (5-2, 54e).
Obama félicite les joueuses sur Twitter
Le scénario du match et la faiblesse des Nippones ne doivent pas faire oublier la qualité du parcours des Américaines, sorties de la poule la plus relevée puis tombeuses de l’Allemagne championne d’Europe en titre et donc du Japon, détenteur du dernier trophée mondial.
Cette troisième victoire dans la compétition n’a pas manqué de faire gazouiller de plaisir le président des Etats-Unis Barack Obama :
« Quelle victoire pour l’équipe des Etats-Unis ! Super jeu », a-t-il écrit sur son compte Twitter officiel, saluant aussi la performance de Carli Lloyd, auteur d’un triplé et désignée meilleure joueuse du tournoi.