Fin de l’enquête. Selon les informations du journal Le Parisien, l’adolescent de 16 ans soupçonné du meurtre d’Alexia Silva Costa est passé aux aveux hier au cours de sa garde à vue. Scolarisés dans le même établissement, tout serait parti d’une dispute.
La lycéenne avait disparu à la sortie de son lycée le 1er février sans laisser de trace. Après plusieurs semaines de recherches intensives, elle est retrouvée morte le 10 mars, gisante au fond d’un trou d’eau. Sa dépouille était soigneusement dissimulée sous les végétaux dans le parc forestier du centre expérimental maritime d’Oléron (Cepno), là où la jeune fille et son assassin étudiaient. À la macabre découverte, le parquet de La Rochelle avait ouvert une information judiciaire pour « homicide volontaire », et transmis le dossier à la section de recherches de la gendarmerie de Poitiers. Cette tragédie avait boulversé la commune de Saint-Trojan-les-Bains, où une marche blanche avait rassemblé le 16 mars, près de 800 personnes sur un kilomètre, entre la place centrale du village et le front de mer.
La dispute tourne mal
Après examen des communications téléphoniques de la victime, les présomptions des enquêteurs se sont tournées vers un adolescent de 16 ans, lui aussi interne dans ce lycée adapté aux élèves marginaux, en échec scolaire ou pleine rupture avec la société. Placé en garde à vue hier dans l’après-midi, le mis en cause n’a pas tardé à livrer ses sombres confessions, selon quoi sa jalousie indomptable l’aurait poussé au pire. Sur fond de dispute sentimentale, le ton a monté et le sang du garçon n’a fait qu’un tour. Étranglement et coups de couteau. L’ordre dans lequel ils ont été exécutés n’est pas encore connu, mais la lame recueillie au cours des investigations est bel et bien celle du soupçonné. Âgé de 16 ans, il encourt jusqu’à trente an d’emprisonnement.