Sexypolis
Qui est-ce ? La biographie : Mygalo 2000, artiste-peintre
Artiste-peintre parisien, Mygalo 2000 a débuté sa carrière par la peinture extérieure en autodidacte dès 1997 dans la banlieue parisienne. Se considérant comme peintre et non street-artist, Mygalo 2000 a dérivé des graffs en chrome au dessin.
Revendiquant une peinture populaire visant à amuser et divertir, son art est reconnaissable par ses célèbres squelettes en noir et blanc disséminés un peu partout à travers la capitale. D’une peinture intuitive qui porte une réflexion sur l’amour et le sens de la vie, Mygalo 2000 a pourtant abandonné les lettres et le tag, passant de la peinture extérieure à la toile.
SexyPolis, sa nouvelle exposition, témoigne ainsi d’une évolution significative dans son art. Devenu voyeur, Sexypolis entraîne le spectateur dans l’alcôve de ses voisins. Partageant leur intimité, le confrontant aux pratiques sexuelles de l’autre comme de ses propres fantasmes, l’exposition vise, selon l’artiste, à « redonner confiance aux plus timides, déculpabiliser les explorateurs sexuels, et de moquer des chasseurs de performances ».
L’émission des As
« J’ai essayé de fuir les thèmes classiques qui étaient explorés par le street art en général. Si j’avais à me définir, je dirais que je suis un peintre explorateur », Mygalo 2000.
Virevoltant entre la couleur et le noir et blanc, changeant ses personnages, modifiant ses thèmes, Mygalo 2000 a profondément évolué dans son style artistique. Bien que l’exposition ne soit pas sa première, c’est avec Sexypolis que l’artiste-peintre entraîne tout curieux au plus profond de sa propre intimité.
« Ce titre [Sexypolis], je l’ai choisi parce que j’avais envie de décrire le paysage contemporain de la ville du sexe. C’est à la fois ta ville, la mienne », Mygalo 2000. Sans détour, l’exposition Sexypolis dévoile crûment les pratiques sexuelles de l’autre. Le spectateur, devenu acteur, se retrouve ainsi confronté à un monde baigné d’imaginaire fantasque et de réel, à la fois connu et ignoré.
« J »avais envie de faire une exposition qui n’était pas consensuelle (…). L’idée de Sexypolis est que ce soit fait avec humour », Mygalo 2000. Partant de compositions variées dont la couleur bleue dénote, l’exposition ne malmène pas pour autant ses visiteurs. De la variété des pièces à leur trait d’humour, Sexypolis souhaite révéler l’intime sans le bousculer.
« On est dopé à la performance. Il y a beaucoup de questions autour du sexe et on se réfère à ce qui sera décrit. Il y a cet effet d’ego, de mise en avant, de vantardise grotesque, parfois timide. Ça retranscrit une chose ancrée dans notre société : la mise en avant », Mygalo 2000. Moins sexuelle qu’elle ne le paraît, Sexypolis est également une exposition à l’envers du décor. Raillant les codes et se moquant du culte de la performance, Sexypolis demeure avant tout une invitation à se rassurer.
Une émission animée par : Guillaume Togay de Varennes avec pour chroniqueurs : Cédric Fuentes et Marguerite de Rodellec.
Aller plus loin :
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Son compte Facebook : @Mygalo2000
Son compte Instagram : Mygalo 2000
Son site internet : www.mygalo.com
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Une interview sur le Bonbon : ici.
Une interview sur Paris Zigzag : ici.
Une interview sur Urban Art Paris : ici.
Une interview sur Underground Paris : ici.
Une interview radio sur le Mouv’ : Rencontre avec Mygalo, graffeur
Une interview radio sur France Culture : Les petites heures
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Marie absente et ne pouvant relever son niveau dans le gag et l’absurde, j’ai décidé de vous faire part de quelques trouvailles artistiques du web. Oui, je l’avoue, cette émission restera dans l’art. Au moins nous resterons dans le thème du début jusqu’à la fin et, de toute façon, comme le disait si bien le philosophe et homme politique espagnol José Ortega y Gasset : “En art, toute répétition est nulle.”
On commence avec une petite expérience musicale, un film disponible sur Vimeo. Le titre ? “Andante”, si le but de la mission est un peu discutable, pour tout vous dire, il s’agit de montrer comment la musique est reliée à notre corps, l’expérience est amusante. Le professeur Hiroshi Ishii a monté sur un piano un écran sur lequel apparaît des petits bonhommes ou animaux à chaque touche. Ils sont ainsi programmés pour se promener le long du clavier. Doux écho au piano mécanique, ces derniers déclenchent les touches du clavier pendant tous leurs déplacements. Le petit plus, c’est surtout quand le pianiste se met à jouer avec eux. Je vous laisse découvrir la vidéo, c’est un charmant ballet virtuel : ici.
On enchaîne avec un peu de romantisme. Certes, ce n’est pas la Saint Valentin mais je suis un peu fleur bleue ces derniers temps. Je vous propose donc de vous ruer vers l’instagram ou le compte facebook de l’illustrateur coréenne Puuung. Pourquoi ? On n’a jamais aussi bien reproduit en dessin l’expression « l’amour se nourrit des plus petites choses« . Aux dires de l’artiste, celui-ci à chercher à travers ses dessins d’un petit couple, les manifestations de l’amour dans la vie quotidienne. De doux dessins couleurs pastel où l’on apprend sans surprise dans une rêverie névrosée que l’amour se cache dans les petits détails, de la construction d’une tente avec sa couette à apporter le café à l’amour de sa vie tout en passant par le bisou du départ au travail. C’est niais, c’est mignon, c’est naïf et cœur d’artichaut, bref, c’est affreusement efficace : ici.
Je terminerai sur un petit point léger. Et si on passait aux gifs maintenant ? Vous aimez ? Moi, j’aime beaucoup. Et pour cause, je cherche toujours les plus décalés. Et j’ai trouvé du lourd. Enfin, du bizarre. Un réalisateur américain de San Francisco nommé Bill Domonkos a décidé de faire revivre d’anciennes illustrations et photos du début du siècle dernier à sa manière. Et au regard de son travail, le plus absurde, le mieux. Sa technique ? Elle est imparable. Prenez une photo de Sarah Bernhardt par exemple, ajoutez autour d’elle des poules animées en train de se battre et voici votre merveilleux gif ! Certes, j’en conviens, c’est facile et ça peut lasser. Toutefois, à la recherche de la petite perle, je vous invite à aller sur son tumblr pour enrichir votre collection de gifs et vous perdre entre des portraits d’illustres actrices inconnues entourées de soucoupes volantes, de lémuriens autour de femmes allongées ou d’un tableau de chat fixant une paire de ciseaux qui tournoie dans les airs : ici.
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