Nicolas Sarkozy a été arrêté alors qu’il roulait à contresens dans une rue de Saint-Tropez. Réprimandé par un agent de la police municipale, il a dû reprendre son chemin à pied.
Il vous avait manqué ? Il est de nouveau là. Voici les dernières nouvelles de notre ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.
Après sa débâcle aux primaires de la droite et du centre, qui auront vu son ex-premier ministre François Fillon l’emporter, sa retraite se passe exactement comme il l’avait prévu le soir de sa défaite: « Il est temps pour moi d’aborder une vie avec moins de passions publiques ». Et l’ami Nicolas semble avoir pris cette résolution au pied de la lettre.
On connaissait la passion de l’ex-chef de l’Etat pour le vélo. Un plaisir auquel il semble s’adonner durant son temps libre dans la résidence du Cap Nègre appartenant à la famille de son épouse, Carla Bruni, dans le Var. Et cette passion peut pousser l’homme qui voulait nettoyer au kärcher les racailles de banlieue à adopter un comportement « hors-la-loi ».
C’est Nice-Matin qui rapporte cette histoire plutôt drôle. Le 31 décembre dernier, Nicolas Sarkozy a soudainement l’envie d’entretenir son corps. Il quitte donc son lieu d’habitation pour rejoindre Saint-Tropez, situé à 30 kilomètres de là, à vélo. C’est à ce moment là qu’il est pris en flagrant délit alors qu’il remontait une rue de la ville à bord de sa bicyclette.
Ce terrible méfait a été immédiatement réprimé par un agent de la police municipal, qui lui a sommé de finir sa route à pied. « Je ne sais pas comment il a pu arriver jusque-là… Je lui ai demandé de façon courtoise de descendre de son vélo et de continuer à pied, ne serait-ce que pour des questions de sécurité. Il m’a répondu qu’il n’y avait aucun souci et il s’est exécuté » explique au quotidien l’agent de police. L’ami Nicolas, dont on connaissait aussi la passion pour les déboires judiciaires, s’en sort bien étant donné qu’aucune contravention ne lui a été adressée. « Il n’y a eu aucun traitement de faveur » a ajouté le fonctionnaire. D’après lui, l’ancien président a été traité au même titre que n’importe quel autre citoyen.
Pas sûr que ce soit le même son de cloche quand les officiers de la police judiciaire viendront taper à sa porte dans le cadre de l’affaire Kadhafi.