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No Finish Line : la solidarité ne s’arrête pas à Monaco

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Pour la 17e fois en tout et pour la 2e fois au départ du Chapiteau de Fontvieille, la No Finish Line réunira des milliers de coureurs à Monaco à partir de demain samedi 12 novembre. Leur seul but : parcourir 384.400 km tous ensemble pour rapporter de l’argent à des projets venant en aide aux enfants, sous l’égide de l’association Children & Future.

L’Homme n’est plus revenu sur la Lune depuis 1972. À défaut de projets pour reposer le pied sur notre satellite, la No Finish Line propose de courir la distance qui nous sépare de l’astre, à savoir 384.400 km mais à Monaco, pour les quelques 14.000 participants attendus. Le tout en neuf jours, « en courant, à pied ou même à reculons si on veut ! » plaisante Philippe Verdier, créateur et organisateur en chef de la course.

Deux jours avant le départ au pied du chapiteau, on pose les barrières et autres équipements. Un kilomètre = 1 € récolté pour financer sept projets choisis par l’organisation. Donc 384.000 € en tout. 120.000 € seront notamment attribués au Centre Cardio Thoracique de Monaco, qui aide à « opérer de jeunes enfants de malformations cardiaques » peut-on lire sur le bulletin d’inscription de la No Finish Line. De 7.000 à 30.000 € sont promis pour les six autres projets, à destinations essentiellement sanitaire et scolaire.

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Les préparatifs s’étalent sur toute la semaine, pour que tout soir prêt pour samedi 14h | © RVL Tristan Alary

Objectif surtout solidaire et un peu sportif

C’est donc clairement un objectif solidaire qui fait courir cet évènement, du 12 au 20 novembre prochain. « 40 coureurs viennent d’Australie, des États-Unis et du monde entier pour venir courir, détaille Philippe Verdier. Ils logent sur place et comptent leurs heures de sommeil, pour rapporter un maximum d’argent. Mais la plupart des coureurs, pas toujours sportifs, viennent d’un segment entre Nice et Menton ». Les membres de l’organisation, 50 en tout, se relayeront jour et nuit pour assurer le bon déroulé de la course. « Paradoxalement, les gens préfèrent courir la nuit ; ils me disent que c’est parce qu’il  y a moins de monde » reconnaît Philippe Verdier. Mais ça ne rapporte pas plus d’argent !

Au-delà de l’aspect solidaire et associatif, difficile de ne pas penser à la performance sportive, quand on en voit qui vont au bout d’eux-mêmes. « Chaque année on essaye de repousser le record de distance parcourue, expliquent Eddy et Dorotha, bénévoles à leur reconnaissable blouson orange. L’année dernière on a parcouru 365.000 km, alors autant arrondir à la distance Terre-Lune de 384.400 km ». Sportif certes, mais finalement pour la bonne cause, qui anime chaque coureur participant à la No Finish Line. Car pour la bonne cause, il n’y a pas de fin.

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Eddy et Dorotha s’affairent à afficher les panneaux le long du parcours | © RVL Tristan Alary

Des puces pour tout le monde !

Le long du circuit, plusieurs étapes permettent de compter les kilomètres et donc les euros récoltés. Pour cela, tous les coureurs seront équipés de puces sur leurs chaussures. En marchant sur un tapis « connecté », le compteur débitera les longueurs. 14.000 puces, « bien sûr c’est coûteux, mais c’est le système le plus efficace pour ne rater aucun comptage » affirme Philippe Verdier. Un dispositif à la hauteur d’une course unique au monde par sa longueur et sa distance parcourue cumulée.

Découvrez le film de l’édition 2015 de la No Finish Line à Monaco :

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Rédacteur en chef adjoint du pôle Rédaction | Correspondant Côte d'Azur
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