C’est lors du Tony Parker Show, que Patrick Beesley a évoqué le cas Noah en bleu, le tournoi qualificatif pour Rio et aussi les fameuses assurances des joueurs qui évoluent à l’étranger.
Pas la peine de se remémorer de mauvais souvenirs et de parler de la défaite des Bleus lors du dernier Euro (qualificatif pour les J.O). Pour l’équipe de France de basketball, les prochains évènements seront le tournoi de qualification olympique début juillet, suivi des Jeux Olympiques de Rio si tout se passe pour le mieux. Le DTN a également parlé des joueurs français en NBA, car la saison américaine pourrait se terminer mi-juin pour certains, s’ils ne jouent pas les play-offs.
Le cas Noah
Depuis le début de sa carrière professionnelle, Joakim Noah n’a en fait participé qu’à une seule compétition internationale sous le maillot des bleus ; il s’agit de l’EuroBasket 2011. Souvent affairé à d’autres choses durant l’été, il n’y a qu’à citer le principal intéressé pour comprendre son choix :
«Moi, ma priorité, c’est ma carrière. J’ai toujours été très franc là-dessus et, pour certains joueurs, pour certaines personnes, c’est quelque chose qu’ils ne comprennent pas », annonçait-il le 4 mars 2015 dans le journal L’Equipe. Durant la même année, la FFBB lui avait posé un ultimatum : une non-participation au championnat d’Europe entraînerait une non-sélection pour les Jeux de Rio de 2016.
Patrick Beesley ne le relancera pas
Au micro du Tony Parker Show, le DTN a été très clair concernant le joueur des Bulls :
« Ce n’est plus d’actualité. L’année dernière, j’ai dit certaines choses. Il y avait une fenêtre l’année dernière. Cette année, Joakim va devoir renégocier son contrat (lui qui n’est plus titulaire à Chicago). Ça va être une situation improbable et je ne vais pas me lancer à nouveau dans des histoires pas possibles.»
Concernant les autres français en NBA
« On va certainement proposer quelque chose à la carte, à partir du 15 juin. Ceux qui seront disponibles commenceront à travailler. Après, on les recevra au fur et à mesure. C’est impossible aujourd’hui de connaître exactement les dates. On discute encore avec la Ligue Nationale de basket pour essayer de terminer le championnat plus tôt. Je pense qu’on va arriver à une solution. Mais il y a ceux qui sont en Euroligue et ceux en NBA. Ensuite, il faudra aussi gérer le problème des assurances.»
Un contrat d’assurance, pourquoi faire ?
Il faut savoir que la NBA souscrit une assurance en tant que personne morale, ensuite chaque franchise paie une redevance en fonction de sa masse salariale pour pouvoir en bénéficier. Quand une franchise signe un joueur, celui-ci s’engage à jouer uniquement pour la NBA, pas de matchs de gala ou autres œuvres de charité. En gros, un joueur sous contrat ne peut pas jouer ailleurs que dans la grande ligue. Et aux Etats-Unis on ne plaisante pas du tout avec ces contrats, un manquement est considéré comme une faute grave et le joueur peut se faire « blacklister » et ne plus bénéficier de ces assurances qui le couvrent également dans sa vie de tous les jours. C’est pourquoi il est difficile pour un joueur NBA d’obtenir l’autorisation de jouer pour son équipe nationale.
Dans le cas où le joueur est sans contrat (Free Agent), comme pourrait l’être Evan Fournier, la FFBB doit monter un programme d’assurance permettant de protéger au mieux le sportif en vue d’un futur contrat. Les sommes sont énormes car elles doivent couvrir l’éventuelle perte d’un contrat en cas de grave blessure par exemple. Les sommes varient donc en fonction de l’importance du joueur au sein de sa franchise, mais aussi en fonction de son âge.