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Nouveau coup dur pour le Bitcoin

Après une année 2014 très difficile, c’est un nouveau coup dur pour la monnaie virtuelle « Bitcoin ». « Bitstamp », le numéro trois mondial sur le marché du BTC c’est vu délester de plus de 19 000 BTC en début de semaine. Une nouvelle affaire qui vient entacher la notoriété d’une monnaie qui a déjà eu son lot de détracteur.

La plateforme japonaise « Bitstamp » considérée comme numéro trois mondial sur le marché du Bitcoin n’assure plus ses services depuis le 5 janvier 2015. En effet, le site est fermé suite à un vol de 19.000 BTC soit l’équivalent de près de 4.3 millions d’euros.
Une affaire qui rappelle celle survenue à son ex-concurrent direct, « MtGox » l’ancien leader du marché et qui c’était vu pirater l’équivalent de 850 000 BTC (soit 450 millions de dollars) en février 2014.

Un coup dur pour le marché de cette monnaie virtuelle particulière qui a subit la plus forte chute monétaire de toute l’année 2014 (suite à l’effondrement d’ «MtGox »). Le BTC est passé de 800 euros fin 2013 à 300 euros pour fin 2014 et il est difficile vu les récents événements, de lui promettre un avenir plus radieux pour 2015

Une faille interne

L’affaire de « Bitstamp » n’a pourtant pas grand-chose à voir avec le piratage de l’ancien numéro un mondial. Le journal japonais  « The Yomiri Shimbun » a déclaré que l’attaque contre la plateforme japonaise n’en était pas une car la majorité des BTC auraient été dérobés par des personnes internes à l’entreprise.
D’autre part, aucun groupe ni hacker en particulier n’a revendiqué l’attaque informatique de cette plateforme, pratique pourtant courante dans le milieu.

Mais ce vol soulève une fois de plus la question des stocks « à chaud » des hébergeurs de plateformes d’échanges et de partages de BTC. La technique « à chaud » consiste à laisser une partie des BTC sur des serveurs connectés à Internet pour que les utilisateurs du service puissent retirer cette monnaie selon leur désir sans délai d’attente.
Une pratique critiquée puisque cette connexion à internet est le principal vecteur d’attaques informatiques.

C’est pourquoi une grande partie des acteurs du marché, comme la plateforme française « Paymium », ont choisi de stocker leurs BTC sur des serveurs « à froid » et qui ne sont donc pas reliés à internet. Un délai d’attente de quelques heures est nécessaire pour que l’utilisateur ait accès à ses ressources mais la sécurité est accrue. Voilà le dilemme qui crée actuellement un clivage au sein du marché du BTC.

Quoi qu’il en soit, les dirigeants de « Bitstamp » ont assuré qu’aucun utilisateur ne se verrait volé et qu’ils piocheraient dans leurs réserves pour renflouer les portefeuilles en ligne auquel des fonds ont été dérobés.
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