Les États-Unis vont verser 500 millions de dollars au fond vert pour le climat. Lors de la COP 21, Obama avait promis 3 milliards pour ce fonds d’investissements à l’intention des pays en voie de développement.
Alors qu’il ne lui reste plus que 3 jours à la Maison-Blanche, Obama semble bien décidé à ne pas partir la tête basse. Barack Obama vient d’allouer 500 millions de dollars au fond vert pour le climat afin de sécuriser le futur des accords historiques de Paris. Avant l’arrivée de Trump au pouvoir, Barack Obama accélère sa politique écologique et applique plusieurs règles pour protéger l’environnement au maximum. Ainsi, il a réussi à interdire définitivement les nouveaux forages en Arctique et en Alaska. Une mesure prise conjointement avec son voisin, le Canada.
Ce fonds a pour objectif de réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables afin de mettre en place des projets pour combattre les effets des changements climatiques. Les États-Unis se sont engagés à transférer 3 milliards de dollars au fonds. Avec ce nouveau versement, il ne reste « plus que » 2 milliards de dollars à transférer, pour le président entrant, Donald Trump. Cependant ce dernier ne semble pas enclin à les verser, il a plusieurs fois répété qu’il ne respecterait pas cet accord.
« L’administration Obama refuse de laisser la liste des barons du pétrole et des négationnistes du président élu Trump imposer la façon dont le monde réagit à la crise climatique », s’est félicité Tamar Lawrence-Samuel, de Corporate Accountability International.
Obama et l’écologie
Barack Obama s’est en effet présenté comme un écologiste convaincu. L’environnement a été une question principale d’Obama durant ses huit années à la Maison Blanche. Alors qu’il vit ses dernières journées en tant que président, Obama décide de faire encore un geste sur les questions écologistes. Durant son mandat, il a durci les normes de consommation d’essence des véhicules et lancé un programme d’énergies propres pour fournir l’électricité. Le but: amorcer la transition énergétique du pays. Cependant cette transition ne se fait pas en huit ans. Cela demande du temps.
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Certains reprochent cependant au président sortant de ne pas être totalement honnête lorsqu’il se présente comme un candidat écologiste. En effet à l’image de l’acteur Mark Ruffalo, on a reproché au président d’autoriser la fracturation hydraulique et l’extraction d’énergies fossiles. Cependant face à son successeur, la politique environnementale d’Obama ne pourra être que saluée. Le futur président ne semble en effet pas enclin à participer à la transition énergétique des États-Unis. Le véritable impact de Donald Trump sur l’écologie sera surement observé lors du prochain G20 qui se tiendra en Allemagne et où la question de l’environnement sera essentielle.
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