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On a vu pour vous…Class, la nouvelle série dérivée de Doctor Who

Après Torchwood, Doctor Who, la série culte britannique, s’offre une nouvelle série dérivée baptisée Class en attendant l’épisode de Noël du plus célèbre Doctor.

C’est quoi Class ? La Coal Hill Academy n’est pas une école comme les autres. Là-bas, étudiants et corps enseignant se croisent dans les couloirs du bâtiment, partageant leur quotidien peuplé de créatures étranges et rythmé par des voyages temporels. [youtube id= »PAycTsDzW-w »]

A lire aussi : tout savoir sur le premier Doctor…Who

L’univers étendu de Doctor Who

La Coal Hill Academy où prend place Class, est présente dans l’univers de Doctor Who dès le premier épisode en 1963. Dans ce premier épisode, le Doctor voyage avec sa petite-fille qui, en attendant son grand-père, étudie à la Coal Hill Academy. Un lieu bien entendu chargé d’histoire et qui lie la série et les intrigues de Class à la série d’origine. Dès ce pilote, le Doctor en la personne de Peter Capaldi, fait sa première (et dernière ?) apparition dans la série pour passer le flambeau à une nouvelle génération chargée de veiller sur la Terre. Inversement des codes narratifs : si dans Doctor Who, les personnages voyagent dans le temps et l’espace, ici c’est le temps et l’espace qui viennent aux élèves, dans leur école. Plus limité comme cadre et un risque de saturation de voir tous les dangers advenir dans la même école ? Sans doute… Seul le temps nous le dira.

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Un pilote efficace mais pas révolutionnaire

Class pose d’emblée l’action dès le pré-générique de la série avec une ambiance sombre et angoissante. Les couloirs de l’école sont propices à distiller le mystère nécessaire. Sans être originaux, les personnages sont bien assez attachants pour qu’on ait envie de les suivre. Le fil rouge des deux aliens sauvés de leur planète par le Doctor (qui fait apparaît vers la fin de l’épisode) est vraiment déjà vu, en revanche, le lien qui les unit est lui très bien trouvé (sur leur planète, ils étaient ennemis, mais l’un est devenu « esclave » de l’autre et est contraint de le défendre car, en gros, s’il meurt, l’autre meurt aussi). En revanche, le concept de l’école limite à plus ou moins court terme la série (les études ne sont pas éternelles elles), à moins que ça soit là que réside « la régénération » de la série (comme Doctor Who changeant régulièrement d’interprète) et qu’on assiste non seulement à de nouveaux élèves mais aussi à un changement d’apparence des deux aliens échappés de leur planète. Le vrai intérêt de Class réside dans le fait que l’univers de Doctor Who se combine avec des éléments de teens dramas pas inintéressants du tout.
Enfin, si la violence est bien présente, ça pêche sérieusement du côté des effets spéciaux numériques de la série, et ce qu’on peut accepter de la part de Doctor Who, ça passe nettement moins bien sur une nouvelle série, même spin off d’une série culte.

Au final, pourquoi pas revenir à Class, mais il en faudra plus pour nous convaincre de l’intérêt de la série. C’est agréable à regarder sur une heure, mais sur une saison, voir plus, c’est beaucoup moins certains. 

Crédit: BBC Three

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Rédacteur en chef du pôle séries, animateur de La loi des séries et spécialiste de la fiction française
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