TF1 va lancer la 3ème saison très attendue de Balthazar, l’une des marques les plus fortes de la chaînes. Huit nouveaux épisodes diffusés à compter du 12 novembre.
C’est quoi Balthazar saison 3 ? Suite aux événements tragiques de la saison précédente, Balthazar a mis les voiles sans donner de nouvelles. Son retour à l’institut médico-légal le confronte à sa relation avec le capitaine Bach et à son passé qui ne tarde pas à resurgir.
Une 3ème saison qui doit consolider des bases déjà solides
« Dans ces nouveaux épisodes, Balthazar décide d’arrêter de fuir. Cette fuite en avant passait par de multiples conquêtes et par le fait de cacher ses sentiments. Il va désormais s’assumer et s’engager très clairement. Hélène et Balthazar vont enfin être sincères sur leurs sentiments réciproques. Cette sincérité aura des conséquences sur leur vie professionnelle et privée, mais pas forcément celles auxquelles l’on s’attend« . Voilà de quoi poser les bases de ce que sera cette 3ème saison de la série qui est un des très gros succès de la chaîne. Si en saison 1, Balthazar avait su respecter un équilibre compliqué entre intrigue isolée et fil rouge, un équilibre rectifié en saison 2 où même si le fil rouge est toujours présent, il est réparti avec un plus grand dosage, un peu à la manière de Falco servant de moyen de relancer les épisodes entre eux. Pour cette saison 3, il faut donc confirmer ce qui a fait le succès de la série tout en continuant à surprendre le spectateur. La saison 2 s’achevait sur Balthazar de nouveau confronté au tueur de son épouse Lise, un tueur qui, à la manière de Jack de tous les coups dans Profiler, semblait décider de plus en plus de le cibler.
Comme en saison 2, la marque de fabrique de la série c’est donc un univers fort et marqué dans chaque enquête et une petite évolution soit dans le fil rouge policier / soit dans la relation entre Balthazar et ses femmes. Pour le meilleur ?
Une saison 3 qui monte vers un final époustouflant de tension
Balthazar est produite par la même société de production que Profilage et ça se ressent. Comme par le passé, la série joue avec les codes de la fiction policière de grandes chaînes pour mieux les tordre et aller plus loin. Comme dans Profilage, les univers de chaque épisode sont très dessinés. Le premier épisode, dans sa structure et son ton, nous renvoie à un film comme The Wicker Man, tandis que dans la saison on découvrira un épisode hommage à Ca (« Cap ou pas cap ») ou une référence à Awake (un policier qui a perdu sa femme et son fils dans un accident de voiture, évolue dans 2 réalités alternatives), très réussi. Ces épisodes thématiques constituent une vraie belle signature à la série, loin des intrigues classiques des séries policières. La série a même construit une galerie de méchants et de criminels savoureux que l’on aimerait beaucoup voir revenir (il y en a au moins 2 cette saison).
Tomer Sisley se révèle toujours d’une redoutable efficacité, cabotinant juste ce qu’il faut et continue d’apporter tout son charisme à son alter ego sériel. Sa relation avec le Capitaine Bach est plus classique mais on sent un vrai plaisir pour les deux acteurs à évoluer ensembles. La très grande force de la série reste son fil rouge. Si il était plus en retrait depuis la saison 2, il trouve ici un souffle nouveau et repart de plus belle en multipliant les révélations. Le final de la saison ne ménage personne et sûrement pas le spectateur, pour nous plonger dans une ambiance très sombre pour une série de prime. Niveau intensité, ce final se rapproche des sommets atteints par le final de la saison 5 de Profilage (durant lequel Chloé finissait en plein délire par poignarder son partenaire ndlr). C’est une vraie réussite tant au niveau de l’écriture que de la mise en scène.
Que retenir de Balthazar saison 3 ?