ActualitéSéries Tv

On a vu pour vous … le premier épisode de « Ça : Bienvenue à Derry »

C’est l’une des séries très attendues de cette fin d’année : « Ça : Bienvenue à Derry » a fait son arrivée sur HBO Max avec un épisode qui va marquer.

Derry ! Maine ! Quatre mois après la disparition mystérieuse de Matty Clements, ses « amis » essayent de comprendre ce qui a pu lui arriver, dans une ville où les mystères se comptent en série. Et c’est aussi le cas dans la base militaire avec l’arrivée de Leroy Hanlon qui sonne étrangement avec le début d’une mystérieuse opération qui semble se dérouler là. Comment tous ces événements vont-ils mener à Pennywise, le terrible clown ?

L’essentiel

La série « Ça : Bienvenue à Derry » s’inscrit dans la continuité des deux films sortis au cinéma et en poursuit la mythologie pour découvrir les origines de Pennywise dont on sait qu’il sévit tous les 27 ans à Derry. L’intrigue de la série se situe donc 27 ans avant l’intrigue du film soit en 1962. L’idée est que chaque saison nous plonge à une époque différente, en remontant à chaque 27 ans avant la saison précédente. C’est là que se pose la différence entre un film et une série / mini série.

Les films et même la mini série concentrent sur l’histoire des jeunes héros et la manière dont Pennywise absorbe leurs traumas de gosse pour se nourrir. Ils évoquent aussi l’histoire de Derry mais toujours connectée à celle du Clown et aux disparitions d’enfants. Dans la série, l’intrigue peut s’étirer et évoquer des histoires plus larges, davantage liées à la ville de Derry (au centre du titre). Ce qui permet de mieux comprendre pourquoi le clown n’apparaît pas encore, lui préférant d’autres figures monstrueuses. Mais en gardant le noyau de ce qui a fait le sel des films, la série de HBO Max propose à la fois son identité mais inscrite dans quelque chose de plus large. Au risque de perdre les amateurs de « It » ?

On aime ?

La challenge de ce premier épisode est complexe : faire adhérer à l’univers de la série, faire comprendre où on est immédiatement sans jamais montrer le Clown. Si il apparait en réalité tard dans l’histoire du film pour mieux faire monter la pression, on le voit cependant dès une première scène traumatisante où il parle à Georgie depuis la bouche d’égout : « Ils flottent tous en bas » lui lancent diaboliquement la créature avant de lui arracher le bras. Sans réitérer ce coup scénaristique, la série doit s’ouvrir en clin d’oeil sur une scène choc. Et pour le coup, c’est une réussite totale, la scène consacrée à la disparition Matty est dérangeante au possible avec une tension propre à l’univers de Stephen King et qui monte progressivement avant d’arriver au panneau du générique. Il faudra attendre le 2e épisode pour découvrir le très générique de la série.

La série part ensuite dans une présentation des personnages au centre de cette saison : les enfants qui tous entendent des cris venant de la tuyauterie de la maison, puis l’arrivée de Leroy sur la base militaire, l’occasion de traiter le racisme qui gangrène encore la société américaine malgré la montée en puissante de personnalités comme Martin Luther King. Si on ignore encore ce qui se trame dans cette base, on sent qu’ils sont à la recherche de quelque chose. Cette volonté de mettre l’armée en connexion avec la mythologie démoniaque de la série n’est pas sans rappeler la saison 2 de Twin Peaks où le projet « Blue Book » dédié aux aliens est détourné pour enquêter sur la forêt de Ghostwood.

Puis l’intrigue converge vers une salle de cinéma, théâtre de la dernière partie de l’épisode et qui, pour l’occasion, offre un final aussi dérangeant que le début, avec un twist peu attendu pour achever l’épisode. Là encore, la montée en puissance de l’angoisse pour basculer dans du grand guignol côté violence est parfaitement maîtrisée. La série ne ménage pas les spectateurs qui se voient en moins d’une heure offrir deux scènes particulière violentes pour la télévision. Dommage que la sensation d’un ventre-mou au milieu de l’épisode ne puisse se faire oublier. Mais globalement, « Ça : Bienvenue à Derry » tient toutes ses promesses et on a déjà hâte de voir à quel moment de paroxysme la série va nous emmener pour qu’enfin Pennywise n’apparaisse à nous.

About author

Rédacteur en chef du pôle séries, animateur de La loi des séries et spécialiste de la fiction française
Related posts
À la uneSéries Tv

C'est vraiment la fin de la collection "Meurtres à…", de France TV ?

ActualitéSéries Tv

On a vu pour vous ... Le comte de Monte-Cristo, (nouvelle) version série

ActualitéFaits DiversMusique

Comment est mort Daniel Balavoine ?

ActualitéMédias

5 jeux d'aventure qui n'ont pas duré à la télé française

Retrouvez VL. sur les réseaux sociaux