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Ouverture des bureaux de vote en Iran pour l’élection présidentielle

Ouverture des bureaux de vote en Iran pour l'élection présidentielle

L’élection présidentielle en Iran touche à sa fin. Cette année, l’élection pourrait bien se jouer sur un duel plus que décisif pour l’avenir du pays.

 

Nouvelle journée d’élection mais cette fois-ci du côté de l’Iran. Ce vendredi 19 mai, les Iraniens sont appelés à choisir le futur président du pays. Hassan Rohani, le président sortant, est opposé à trois autres candidats : Mostafa Hashemitaba, Ebrahim Raisi et Mostafa Misalim.

Un duel entre deux candidats que tout oppose

Malgré les 4 candidats, cette élection devrait surtout se jouer entre deux candidats. Élu en 2013 pour sa volonté d’une ouverture internationale de l’Iran au monde entier, Hassan Rohani a consacré la majeure partie de son premier mandat à une expansion économique et politique de son pays. Rohani peut compter sur une croissance économique au sein du pays depuis 2015.

En briguant un deuxième mandat, il veut poursuivre l’ouverture au monde pour continuer à attirer des investissements. De nombreux investissements dans différentes infrastructures sont en effet prévues par le président sortant : pétrole, routes ou encore aéroports.

Face à lui, Ebrahim Raissi, un religieux conservateur, qui se présente comme « l’avocat des plus pauvres ». Ce dernier veut défendre les classes les plus défavorisées en misant sur l’aspect national. Bien que le président sortant soit considéré comme le grand favori, Raissi n’hésite pas à mettre en avant le bilan décevant de Rohani.

Il a en effet dénoncé un manque de résultats, un nombre d’investissements bien loin de ce qui avait été escompté et enfin une politique n’a pas profité aux plus défavorisés. Il a aussi mis en avant les mauvais chiffres du chômage : 12,5% de la population, dont 27% chez les jeunes. Ebrahim Raissi peut même compter sur le soutien du guide suprême, l’ayatollah Khamenei.

 

Un vote décisif pour l’avenir de l’Iran

Si le vote est évidement important puisqu’il s’agit d’une élection présidentielle, celle de cette année aura à coup sûr un impact décisif pour l’avenir du pays. En Iran, le réel chef de l’État n’est pas le président de la République mais bel et bien l’ayatollah.

La question du Guide suprême est en effet à prendre en compte cette année. L’ayatollah Ali Khamenei reste affaibli par une opération subie en 2014. La question de sa succession est aujourd’hui posée. En cas de décès, un futur Guide devra être nommé, ce qui confère au prochain président iranien un rôle décisif dans l’avenir du pays.

 

Le pays est toujours déchiré par une tension religieuse. L’Iran est en effet partagé entre plusieurs minorités tels que les Kurdes (9% de la population), les Sunnites (15% des Iraniens) ou encore les Baloutches (2,5%).

Le pays doit aussi régler plusieurs affaires sur le plan international : la montée en puissance du voisin l’Arabie Saoudite, la question de l’arme nucléaire et enfin la relation avec les Etats-Unis. Cette dernière est en effet un peu plus compliquée depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.

 

Avec plus de 56 millions d’Iraniens attendus dans les bureaux de vote, le ministère de l’Intérieur , qui organise ces élections, annonçait déjà une participation à hauteur de 72%.

 

 

A lire aussi >> Royaume-Uni : Theresa May appelle à des élections législatives anticipées le 8 juin

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