La 68eme édition Festival de Cannes s’achève et comme chaque année l’élite du cinéma internationale s’est réunie pour assister à la cérémonie de clôture et connaitre le palmarès de cette édition après 10 jours de compétition.
Après avoir reçu le Prix du meilleur scénario en 1996 pour Un héros très discret, le Grand prix du jury en 2009 pour Un Prophète et avoir été sélectionné en 2012 pour De rouille et d’os, Jacques Audiard remporte la Palme d’Or pour Dheepan. Le 7ème film du réalisateur français , qui retrace l’histoire d’un réfugié tamoul en France et sa nouvelle vie dans une cité, semble avoir conquis le jury.
Le Grand prix est attribué à Laszlo Nemes pour son poignant film sur la Shoah, le Fils de Saul, dans lequel un juif se voit forcé de travailler dans les chambres à gaz d’Auschwitz.
Le prix de la mise en scène décerné à Hou Hsiao-hsien pour The Assassin. C’est la deuxième fois que le réalisateur taïwanais est récompensé à Cannes, il s’était vu remettre le Prix du Jury pour Le Maître des Marionnettes en 1993
Le prix d’interprétation masculine a été remis à Vincent Lindon pour son rôle dans La Loi du Marché de Stephane Brizé. Visiblement ému, il déclare après avoir embrassé l’ensemble des membres du jury « C’est la première fois de ma vie que je reçois un prix » avant de rendre hommage à Stéphane Brizé « C’est mon réalisateur mais je vous le prête. Merci de m’avoir choisi il y a huit ans. Ce souvenir nous liera à jamais. Je ne sais pas ce qui arrivera après, mais tout cela aurait été impossible sans toi Stéphane. »
Le Prix du Jury est decerné au Grec Yórgos Lánthimos, pour The Lobster, une sombre et poignante comédie romantique qui traite de la solitude et d’un amour interdit.
Le prix de l’interprétation féminine est double cette année : Rooney Mara pour son rôle dans Carol partage son titre avec Emmanuelle Bercot pour son rôle dans Mon Roi, qui était la seule a Etre présente lors de la cérémonie.
Le réalisateur mexicain Michel Franco se voit décerner le Prix du scénario pour Chronic, une chronique émouvante d’un infirmier assistant des patients en phase terminale qui tente de renouer des liens avec sa famille qu’il a jadis abandonnée.
Quant à la palme d’honneur, elle va cette année à la cinéaste Agnès Varda, réalisatrice de Cleo de 5 à 7, Sans toi ni loi ou encore Bonheur.