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Parcourir 3.315 km avec 1 litre d’essence, c’est possible !

Ce week-end, les Pays-Bas et la ville de Rotterdam accueillaient comme chaque années le « Shell Eco-marathonun », concours avec des voitures un peu particulier.

On est loin des circuits de Formule 1. Ici les voitures ne font presque pas de bruit, et on roule beaucoup moins vite, à peine à 25 Km/h ! Et pour cause : l’objectif n’est pas d’être le plus rapide ; les conducteurs doivent parcourir la plus longue distance, tout en consommant le moins possible. Les concurrents peuvent, en effet, remplir le réservoir de leur voiture de seulement un litre de carburant, et un pas un centilitre de plus. Plusieurs sources de combustion sont toutefois admises, les moteurs à combustion (essence, diesel, éthanol et gaz liquéfié), électriques (batterie et pile à combustible utilisant de l’hydrogène). La compétition est organisée depuis 30 ans par la compagnie pétrolière Britanno-néerlandaise. Et si le concours est né en Europe, il se décline aujourd’hui dans les autres continents.

Cette course est un petit laboratoire de technologies qui regroupe plus de 200 établissements venus de toute l’Europe. Les participants peuvent concourir dans deux catégories différentes : les prototypes et les Urbanconcept.

Et cocorico ! Ce sont les français de l’école d’ingénieurs de la Joliverie de Nantes, qui ont remporté le concours dans la catégorie Urbanconcept, et qui détiennent le record impressionnant et invraisemblable de 3.315 km avec un litre d’essence. Ils ont ainsi battu leur propre record de 335 km, puisqu’ils avaient déjà gagné l’an passé. Les Nantais ne sont pas à leur premier essai : « Nous avons participé à toutes les éditions depuis la création de cette course », « Avec d’autres records mondiaux à notre actif, dont celui de l’UrbanConcept en hydrogène (1 311 km parcourus),et aussi celui du prototype électrique (10 017 km) », souligne Philippe Maindru, professeur de l’école. Les futures voitures propres de demain seront donc peut être conçues par des ingénieurs français. Une chose est sûre, dans l’ingénierie française, la relève est assurée.

Crédit Photo : LP Arnaud Journois

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