Onzième long métrage de Christophe Honoré, beaucoup trop long en effet surtout pour nous servir du réchauffé, qu’est-ce qui s’est passé ?
Onze ans après les chansons d’amour à Cannes, ce chiffre lui portera-t-il bonheur ?
On ne croit pas ☹ Il nous impose son travail de cinéaste homosexuel, écrivain homosexuel et metteur en scène de théâtre homosexuel, le tout avec un air d’opéra, un Philadelphia à la française, so frenchy, too frenchy ?
Tout est à jeter dans le bébé de l’eau du bain, mais en première ligne d’odieux dialogues sur-écrits et sous-interprétés par un Vincent Lacoste qui a échappé à la vigilance de son orthophoniste, un Deladonchamps mono-tonal as fuck et un Podalydès en goguette accompagné de la plus mirifique des moustaches depuis le décès de feu Omar Sharif. On a beaucoup ri !
Au fond ce n’est pas tant l’histoire ni même ses pauvres acteurs qui sont en cause. Il s’agit plutôt d’une direction d’acteur qui laisse à désirer laissant au spectateur un texte récité et des images surannées donnant au film un arrière goût de film nouvelle vague tristement remasterisé. Dommage qu’un sujet aussi sérieux soit privé de l’empathie du public.
NOTE : 3/10