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Poldark : la série débarque sur Chérie 25 le 28 décembre

Chérie 25 poursuit ses sagas du samedi samedi en accueillant la série Poldark à compter du samedi 28 décembre à 21h05.

C’est quoi Poldark ? Le soldat britannique Ross Poldark revient dans sa région natale, en Cornouailles, après la guerre d’indépendance américaine. Mais à son retour, rien ne se passe comme prévu : il découvre que son père est mort, que la mine familiale a fermé et que sa promise Elizabeth s’est engagée à épouser son cousin. Désespéré et blessé dans son orgueil, il n’a qu’une seule obsession : ramener la prospérité sur sa propriété et lutter pour aider les villageois. Poldark va faire la rencontre de Demelza, jeune paysanne aussi obstinée et révoltée que lui, qui va s’avérer être une alliée imprévue. Entre trahisons, retrouvailles et liaisons dangereuses, Ross Poldark va devoir se battre pour rebâtir son empire

Aidan Turner (Poldark) que nous avions rencontré au Festival de télévision de Monte-Carlo, nous parlait de ce rôle

Quel regard portez-vous sur l’univers de Poldark ?

C’est une saga vraiment difficile à classifier. Elle brasse beaucoup de genres différents et je ne la vois définitivement pas comme étant, exclusivement, romantique. Pas plus qu’elle n’est que politique. Ou que historique. Ou encore qu’elle ne repose que sur les relations entre les personnages. Elle est tout à la fois… Parfois, la série a des airs de « buddy movie » où les gars sont à la mine et parlent constamment de leur boulot. Puis, on passe à une séquence où les filles vont à un bal. On peut parfois avoir cette impression qu’on est face à un compilation des genres et je pense que c’est exactement pour ça que le public britannique embarque volontiers avec nous. Les audiences sont vraiment très bonnes… Il semblerait que notre Poldark possède ce petit quelque chose de spécial qui les touche à un niveau particulier.

Qu’est-ce qui vous fait ressentir cela ?

Les réactions ont été extrêmement positives. Le public semble apprécier ce personnage et je suis comme eux. Je l’aime aussi. C’est génial d’être dans une série qui plait… Mais il était impossible de le prévoir lorsque nous avons commencé à travailler. Notre préoccupation première était tout simplement que les gens puissent la voir. Si nous parvenons à achever que nous espérons achever, telle que nous l’avons imaginé, et que les gens ne regardent pas ou n’aiment pas ce que nous leur proposons, je peux vivre avec… Mais là, et dès la diffusion du premier épisode, les retours étaient énormes. J’ai reçu un nombre incroyable d’emails… Mon téléphone n’en finissait plus de sonner. On n’en revenait pas. Les taux d’audience ont explosé. C’est fantastique. C’est exactement ce qu’on veut… Et la série continue de se développer. Elle devient encore plus solide. Je pense que l’on propose quelque chose qu’on ne trouvait pas encore à la télévision britannique. Nous avons vraiment notre show. Il ne ressemble pas à un autre. Nous ne ressemblons pas à Outlander… Il n’y a pas de Fantasy. Pas de dragons. Et ce n’est pas Downton Abbey non plus. Nous sommes bien plus éloignés dans le temps. De plus, même si l’on traite aussi des différentes classes sociales, on reste très loin du schémas « upstairs/downstairs ». C’est juste radicalement différent. Même s’il y a des moments romantiques, on n’en fait pas trop. On prend soin de ne pas franchir la ligne.

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Rédacteur en chef du pôle séries, animateur de La loi des séries et spécialiste de la fiction française
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