L’acteur Nicolas Duvauchelle a récemment exprimé sa colère sur les réseaux sociaux, dénonçant un harcèlement à la suite des révélations faites par l’actrice Sara Forestier sur le plateau de Quotidien le 4 novembre dernier.
Invitée pour promouvoir le film Trois amies d’Emmanuel Mouret, Sara Forestier a révélé une période sombre de sa carrière. Elle explique avoir quitté les plateaux pendant trois ans pour se reconstruire après avoir été, selon ses mots, « frappée par un acteur » sur un tournage.
Cette révélation fait écho au tournage de Bonhomme en 2017, où des tensions entre l’actrice et Nicolas Duvauchelle avaient été rapportées dans la presse. En effet, selon les rumeurs relayées par la presse people, la tension serait montée à cause d’un retard de l’actrice. Celle-ci aurait fini par insulter Nicolas Duvauchelle et lui asséner une gifle. Suite à cet incident, la production aurait choisi de la remplacer par Ana Girardot pour le rôle. Néanmoins, dans Quotidien, Sara Forestier a partagé sa version des faits, affirmant avoir été victime d’une agression. Elle a souligné combien il est difficile pour les femmes de se faire entendre dans le milieu du cinéma, évoquant des conséquences émotionnelles lourdes. « Être traumatisée, ça implique des choses : ne pas dormir, avoir des envies de suicide… », confie t-elle.
La déclaration de l’actrice a rapidement suscité des réactions et des prises de position sur les réseaux sociaux. Alors que certains lui expriment un soutien marqué, d’autres ont dirigé leur colère vers Nicolas Duvauchelle, l’identifiant comme l’acteur mentionné par Sara Forestier dans son témoignage.
« Je n’ai jamais touché Sara Forestier »
C’est dans ce contexte que Nicolas Duvauchelle a pris la parole, souhaitant mettre fin aux spéculations et accusations. Dans une story postée sur son compte Instagram le 8 novembre, l’acteur réfute formellement toute implication dans les faits décrits par Sara Forestier. « Que ce soit clair pour tous les pseudos justiciers en carton. Je n’ai jamais touché Sara Forestier. Merci de respecter le verdict », a-t-il écrit. S’il ne précise pas les détails du verdict, l’acteur insiste pour que celui-ci soit respecté. Il menace aussi de poursuivre en justice ceux qui continuent de l’attaquer en ligne. Il rappelle qu’il a « une famille et des enfants« , dont il souhaite protéger l’intimité face aux rumeurs.
La controverse révèle une fracture dans la perception publique des altercations de tournage et soulève des questions sur la responsabilité des médias et des réseaux sociaux dans le relais des accusations. Si Sara Forestier exprime le besoin de prendre la parole pour se libérer d’un trauma, de son côté, Nicolas Duvauchelle défend son honneur face aux critiques. Son message traduit une exaspération face aux « justiciers en carton » qui, selon lui, se précipitent pour juger sans preuve.
Quand les réseaux sociaux s’en mêlent
Ce conflit révèle la face sombre des coulisses du cinéma. Quand des tensions éclatent, tout devient public. Les réseaux sociaux, eux, deviennent de véritables tribunaux populaires. Les internautes se positionnent, souvent sans connaître toute l’histoire. Chacun y va de son avis, parfois tranché, parfois agressif. Certains lancent même des sondages pour décider qui est en tort ou en droit.
La déclaration de Nicolas Duvauchelle, postée sur Instagram, est un cri d’alarme. Il rappelle que la justice s’est déjà prononcée et appelle au respect du verdict. Pour lui, c’est clair : il est temps de mettre fin aux spéculations.