Ce dimanche 8 janvier le président de la FFF, Noël Le Graët, a eu des propos désobligeants à l’encontre du champion du monde 1998 sur le plateau de RMC
La polémique
C’était sur l’émission de « Bartoli Time » que le président tricolore de 81 ans a déclaré qu’il se fichait de savoir si Zinedine Zidane puisse diriger la sélection brésilienne. Cela arrive dans le contexte où Didier Deschamps s’est vu renouvelé son contrat de sélectionneur jusqu’en 2026. Sans être un entraineur de grand génie, son bilan sportif après la coupe du monde du Qatar, l’a installé dans une position tout à fait favorable pour reprendre le poste si convoité de sélectionneur. Quant aux concurrents, l’opinion public songeait à Zinedine Zidane qui était pressenti depuis assez longtemps.
Noël Le Graët a déclaré au micro de RMC, par rapport au poste de sélectionneur brésilien : « Cela m’étonnerait qu’il parte là-bas. Il fait ce qu’il veut, cela ne me regarde pas. (…) J’en ai rien à secouer, il peut aller où il veut, dans un club, il en aurait autant qu’il veut en Europe, un grand club. Une sélection, j’y crois à peine en ce qui me concerne. » Des propos légèrement dédaigneux et agressifs envers le champion du monde 98. Il a ensuite ajouté ne pas avoir voulu le contacter : « Certainement pas. Je ne l’aurais même pas pris au téléphone ». Un faux fas pour le président de la fédération, car on ne peut pas tenir ce genre de propos avec une légende du foot. Cette invective a même fait réagir sur Twitter la nouvelle coqueluche du foot Kilian Mbappe.
Des excuses s’imposaient
La pression était trop forte. Après le Tweet de Mbappe, c’est Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques qui a réagi avec véhémence ainsi que d’autres célèbres joueurs de foot comme Franck Ribéry ou Djibril Cissé. NLG a donc présenté ses excuses en expliquant qu’il s’agissait d’un « malentendu » accusant RMC de créer la polémique en opposant Zidane à Didier Deschamps. Le président s’est rattrapé, il a dit avoir « souhaité indiquer que Zidane a la possibilité d’aller où il le souhaite. Que toutes les possibilités s’offrent à lui. » Concernant son mandat, NLG finira sa présidence en 2024 et réfléchit actuellement à la personne qui reprendra les rennes de la fédération française de football.