Vladimir Poutine souffre-il du syndrome d’asperger ? C’est en tout cas la conclusion d’une étude américaine. Mythe ou réalité ?
Le syndrome d’asperger est un trouble autistique qui se caractérise par une difficulté dans les relations avec les autres, un comportement répétitif et une utilisation particulière du langage.
Vladimir Poutine souffre-il du syndrome d’asperger ? C’est en tout cas la conclusion des experts militaires du Pentagone, qui expliquerait la tendance de Poutine à tout contrôler, principalement en période de crise et un « trouble autistique qui pourrait affecter ses décisions. » Ou encore : « Il compense son trouble par une prise de contrôle extrême qui se reflète dans son type de décision et dans la façon dont il gouverne. »
Selon le rapport rédigé pour le gouvernement américain par l’ONA (Office of Net Assessment), le développement neurologique de Poutine aurait été perturbé durant son enfance. L’étude va encore plus loin : un choc provoqué dans le ventre de sa mère est peut-être à l’origine de sa manière de faire de la politique. Bientôt, une nouvelle étude démontrera sûrement que la mort de son petit chat Balbi expliquerait sa prise de position en Ukraine ou son mépris pour l’Occident.
Quel est véritablement l’objectif de ce rapport, dont la véracité des faits semble reposer sur du néant puisqu’il faudrait réaliser un scanner du cerveau pour détecter un quelconque syndrome d’asperger. Vladimir Poutine acceptera t-il de se faire bidouiller les neurones par les experts militaires du Pentagone ? Cela semble assez compris.
Toute étude discréditant le grand adversaire des Etats-Unis est bonne à prendre. Car s’il avait fallu analyser les circuits neurologiques de l’ancien président Bush, peut-être aurait-on détecter une déformation généralisée conduisant à une paranoïa aigue, une mégalomanie exacerbée ou bien même un complexe de castration.