Dans la course à la présidence de la FIFA (Fédération Internationale de Football Association), Sept Blatter, l’actuel président de l’instance internationale de Football, n’affrontera que trois autres candidats.
Grand favori, il devra se défaire des candidatures de Luis Figo, ancien Ballon d’Or de l’année 2000, le Prince Ali bin Al Hussein, un des vice-présidents actuels de la FIFA, et Michael van Praag, le président de la KNVB, la Fédération Néerlandaise de Football.
En effet, après David Ginola, c’est au tour du français Jérôme Champagne d’annoncer que, faute du nombre suffisant de parrainage, il ne concourra pas à la présidence de la FIFA le 29 mai prochain à Zurich. A l’instar de l’ancien joueur de 47 ans du Paris-Saint-Germain ou encore du club anglais de Newcastle United, David Ginola, l’ex-vice-secrétaire général de la FIFA, devait rassembler cinq parrainages (sur les 209) de fédérations affiliées à l’organisation mondiale du Football.
Une candidature impossible pour un concurrent indépendant.
Dans une lettre aux médias, l’ancien diplomate français a expliqué que plusieurs dirigeants de fédérations ont, « avec franchise et amitié » précisé qu’ils ne pouvaient le soutenir par crainte de « représailles face aux recommandations de leurs confédérations« . Il affirme que « les institutions se sont mobilisées pour éliminer le seul candidat indépendant ».
Quatre dossiers à examiner avant leur participation à l’élection.
La FIFA a confirmé ce lundi que quatre dossiers de candidature ont été reçu et qu’ils allaient être examinés par la chambre d’instruction de la commission d’éthique sous dix jours. Examen préalable avant la validation, ou non, de la conformité du dossier vis-à-vis des dispositions réglementaires en application pour l’élection par le bureau de la
commission électorale.
Sepp Blatter est plus que jamais favori à sa réélection malgré les scandales qui ont fait vaciller la FIFA suite à la décision d’organiser la Coupe du Monde 2022 de Football au Qatar.