À la uneActualitéArtCultureExpositionsFranceSorties

Quai Branly : Une exposition tout en plumes !

Dans une exposition unique inaugurée le 22 novembre 2016, le musée du quai Branly revient sur la puissance évocatrice de la plume, symbole religieux, culturel et historique et sur son importance pour les civilisations précolombiennes.

Présence exceptionnelle des six tableaux de plume

L’exposition « Plumes, visions de l’Amérique précolombienne », présentée au musée du quai Branly jusqu’au 20 janvier 2017 revient sur la symbolique de la plumasserie au Mexique et au Pérou. Composée de soixante œuvres environ – textiles, coiffes, céramique… – cette rétrospective a été mise en place durant un an. Par chance, les six tableaux de plumes conservés en France et notamment le plus ancien tableau d’art chrétien d’Amérique latine, intitulé « La Messe de Saint-Grégoire » (1539), sont exposés.

Une exposition chronologique

L’exposition s’ouvre sur l’usage des plumes dans les civilisations précolombiennes et leur importance dans les représentations et les mythologies méso-américaines. Sont ensuite évoquées les techniques de réalisation d’œuvres et d’objets à plumes ainsi que les représentations de l’Amérique en Europe. Des œuvres d’art baroque andin complètent le voyage artistique et culturel du visiteur, qui s’achève sur un regard contemporain à travers les œuvres de la plumassière Nelly Saunier.

A lire aussi : Musée du quai Branly : voyage chez les Indiens des Plaines

La plume, symbole religieux

L’enjeu principal de cette étonnante exposition est d’insister sur le caractère sacré et symbolique des plumes, qui constituaient un attribut du monde céleste et sacré dans la cosmogonie mexicaine. Par exemple, ce n’est pas pour rien que Quetzalcoatl, l’un des dieux les plus vénérés par les Aztèques, était surnommé le serpent à plumes.

Branly

Buste du serpent à plumes, Quetzalcoatl, à Teotihuacán, Mexique.

Plus tard, lors de la colonisation européenne, le symbole de la plume a même été repris par les colons dans le but d’évangéliser les populations locales. On retrouve ensuite cet imaginaire précolombien chez les Occidentaux, notamment dans la culture pop.

A lire aussi : Tiki pop, l’expo du musée du quai Branly qui dépayse

 

Related posts
À la uneMédias

L'amour est dans le pré : quels candidats finissent célibataires ?

À la uneFrancePolitique

Pourquoi les taxis sont en colère ?

ActualitéFaits Divers

C'est quoi la DZ Mafia ?

ActualitéCinémaLittérature

10 anecdotes à connaître sur la troupe du Splendid

Retrouvez VL. sur les réseaux sociaux