Suite du dossier « Quel modèle durable pour le XXIème siècle ? ». 2ème partie consacrée aux grands projets qui sont et seront lancés pour rendre nos économies plus compétitives et soutenables sur du long-terme.
Face à cette nécessité et protéger l’environnement et donc de changer de système économique, nous faisons face à un grand défi, celui de concevoir un nouveau modèle de développement, un modèle durable. Les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD ; MDO en anglais), sont 8 objectifs adoptés en 2000 à New York par 193 États membres de l’ONU, et au moins 23 organisations internationales, qui ont convenus de les atteindre pour 2015. Ces objectifs sont :
1/ Eliminer l’extrême pauvreté et la faim
2/ Assurer l’éducation primaire pour tous
3/ Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
4/ Réduire la mortalité infantile
5/ Améliorer la santé maternelle
6/ Combattre les maladies
7/ Préserver l’environnement
8/ Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
(Voir détails de ces objectifs sur : http://www.un.org/fr/millenniumgoals/ )
Le dernier rapport de l’ONU sur les OMD fait une synthèse de ces objectifs. Plusieurs cibles OMD ont déjà été atteintes ou sont à notre portée.
La proportion de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour est passée de 47 % en 1990 à 22 % en 2010, soit environ 700 millions de personnes en moins vivant dans des conditions d’extrême pauvreté. Malgré tout, la croissance démographique globale fait qu’il n’y a jamais eu autant de personnes en situation l’extrême pauvreté qu’aujourd’hui.
Au cours des 21 dernières années, plus de 2,1 milliards de personnes ont accédé à des sources d’eau potable améliorées. La proportion de la population mondiale disposant de telles sources a atteint 89 % en 2010, en hausse par rapport à 76 % en 1990. Cela signifie que la cible OMD pour l’eau potable a été atteinte avec cinq ans d’avance sur la date butoir, malgré une croissance importante de la population. Cependant, les objectifs en termes d’hygiène n’ont pas été atteints, ce qui a des conséquences sur la propagation des maladies.
D’autre part, des progrès remarquables ont été réalisés dans la lutte contre le paludisme et la tuberculose. La proportion d’habitants dans des taudis au sein des cités et métropoles du monde en développement diminue. Le poids de la dette des pays en développement a été réduit, ce qui contribue à améliorer le climat commercial et à créer plus d’équité sur la scène mondiale.
L’ONU pointe pourtant qu’ « une progression accélérée et une action plus audacieuse sont requises dans de nombreux domaines ».
Dans ces pays en développement, la proportion de personnes sous-alimentées a diminué de 23,2 % en 1990-1992 à 14,9 % en 2010-2012. Au vue des efforts constants, réduire de moitié le pourcentage de personnes souffrant de la faim d’ici à 2015 est une cible à notre portée. Cependant le réchauffement climatique risque d’augmenter les contraintes et d’aggraver le phénomène.
Le taux mondial de mortalité infantile a diminué de 41 %, passant de 87 décès pour 1 000 naissances en 1990 à 51 décès en 2011. Malgré cette importante avancée, des efforts sont nécessaires pour réduire de deux tiers ce taux d’ici à 2015. Les décès d’enfants sont croissants dans les régions les plus pauvres et durant le premier mois de vie. Les enfants et adolescents des ménages les plus pauvres sont trois fois plus susceptibles d’être non scolarisés que les enfants des ménages les plus riches.
L’inégalité des sexes persiste au niveau du pouvoir décisionnel, aussi bien dans la sphère publique que privée, depuis les plus hautes instances décisionnelles jusqu’aux ménages. Les filles sont toujours plus sensibles à la non-scolarisation que les garçons dans les groupes d’âge d’études du primaire et du premier cycle du secondaire, y compris les filles des ménages les plus riches.
Les inégalités entre zones urbaines et rurales persistent. L’accès aux services de santé maternelle et à l’eau potable n’en sont que deux exemples. En 2011, seulement 53 % des accouchements ruraux étaient assistés par un personnel de santé qualifié, contre 84 % dans les zones urbaines. De plus, 83 % de la population n’ayant pas accès à une source d’eau potable améliorée vit dans des communautés rurales.
Mais parmi tout ça, l’objectif qui a le plus de mal à être tenu pour le moment est la préservation de l’environnement, la mise en place d’un développement soutenable. La durabilité de l’environnement est sérieusement menacée, ce qui nécessite un nouveau degré de coopération mondiale. La croissance mondiale des émissions de dioxyde de carbone (CO2) s’accélère, et les émissions sont aujourd’hui 46 % plus élevées qu’en 1990. La déforestation s’accélère à un rythme alarmant. La surexploitation des stocks de poissons entraîne une diminution des rendements. Malgré de grandes zones terrestres et marines protégées, oiseaux, mammifères et autres espèces animales sont en voie d’extinction.
Face à ce problème de taille, changer de modèle économique et promouvoir l’innovation semblent aujourd’hui être deux pôles incontournables pour atteindre nos objectifs environnementaux. Voici une liste non exhaustive des grands chantiers d’avenir qui nous permettront à terme de réduire notre empreinte carbone globale, et à la fois d’améliorer notre qualité de vie :
– Globaliser la gouvernance environnementale
Sur ce point, tous les écologistes s’accordent, mais la guerre économique mondiale lance un regard désincitatif sur ces idées. Des mesures coercitives pour maîtriser les gaz à effet de serre s’imposent donc.
Les marchés européen et international du carbone pourraient avoir un rôle à jouer, mais les allocations actuelles de quotas d’émissions sont bien trop généreuses pour être efficaces. En cause : la compétitivité économique ! Il serait par exemple insurmontable pour une industrie européenne d’être surtaxée par le marché du carbone européen là où la même industrie chinoise ne subirait aucune norme ni taxe.
La solution réside dans une refonte des deux marchés, qui aboutirait à un unique marché international fonctionnant par secteur, comme dans l’UE précisément. Ceci n’est pas envisageable actuellement, car la 3ème phase du Protocole de Kyoto s’achève en 2020, mais c’est dès aujourd’hui qu’il faut y penser (voire 3ème partie du dossier).
– Basculer vers une fiscalité verte à l’échelle globale :
Dans ce domaine, de telles politiques ne seraient aussi vraiment efficaces qu’à l’échelle internationale, car aujourd’hui la fiscalité verte n’est en rien incitative. L’idée de bonus-malus écologique est une mesure pour le coup vraiment incitative et efficace, mais le secteur des transports ne peut suffire. Ainsi il est nécessaire d’adopter une taxe carbone généralisée à l’échelle internationale. Il serait possible d’envisager cela comme un substitut des marchés de quotas d’émissions carbone qui ne fonctionnent guère. En France, le Conseil Constitutionnel a censuré un projet de loi de taxe carbone, en raison de trop d’exemptions et d’inégalités des citoyens face à l’impôt. Le projet n’est donc pas évident à mettre en place, mais doit absolument l’être pour se diriger vers un modèle économique soutenable.
« Le principe est pourtant simple », comme le rappelait Jean-Marc Jancovici, enseignant à Mines Paris Tech et expert en énergies et en climat, dans son audition sur les changements climatique à l’assemblée nationale en février 2013 : « la taxe carbone taxe plus l’énergie et détaxe le travail ; le travail ne fait pas de changement climatique et permet de résoudre le chômage ; le carbone est importé, fout en l’air la balance commerciale, fout en l’air le climat. On déplace la fiscalité, c’est aussi simple que ça. » Et ça l’est !
A cet égard, le modèle scandinave a beaucoup à nous apprendre. Le Danemark applique depuis 2009 un système très efficace : l’impôt s’applique à tous (administrations, entreprises, ménages) et repose sur la quantité de combustibles et d’électricité consommée. Le taux est modulé selon le niveau d’émission en CO2 des produits taxés. D’autre part, son coût de gestion ne représente que 2% du PIB et permet à l’Etat danois de rentabiliser un tel dispositif.
– Réduire notre dépendance aux énergies fossiles
Nous devons impérativement réduire nos consommations d’énergies fossiles, et transiter vers de nouvelles énergies plus propres. Le charbon représente à lui seul 20% des émissions de gaz à effet de serre de toute la planète. La France n’est pas concerné par celui-ci, ses réserves étant épuisés depuis plusieurs années, mais il n’en est pas moins pour le monde entier : le charbon est notre ennemi !
Là aussi, une solution efficace serait de (sur)taxer les énergies fossiles, cela forcerait la société civile à trouver des substituts. D’autres aides telles que les primes à la casse peuvent contribuer à réduire l’empreinte carbone, à partir du moment où elles sont efficientes : il ne faut bien sûr pas négliger l’empreinte de la production d’une nouvelle voiture. Même si elle consomme 1g/l de carburant, le calcul doit être fait selon les retombées environnementales, compte tenu du coût de l’investissement. Le gouvernement français choisit aujourd’hui la trajectoire du Grand Paris, en misant sur les transports publics. Et bien qu’il faille absolument développer les transports publics, par sûr qu’une politique de déménagements massifs soit plus efficace qu’une prime à la casse, à 60 milliards la réforme (30 milliards pour la rénovation des transports, 30 pour la relocalisation des banlieues).
Quoi qu’il en soit, il faut absolument trouver dès aujourd’hui des énergies renouvelables capables de se substituer aux énergies fossiles, que ça soit en termes de transport ou de production matérielle.
Dans ce domaine, si la marge est aussi grande que prometteuse, la transition énergétique reste difficile à mettre en œuvre. Bien que les chantiers dans le renouvelable soient nombreux, ils sont très onéreux et souvent peu rentables énergétiquement (éolien, solaire). L’Allemagne par exemple, qui sort progressivement du nucléaire, mise aujourd’hui sur son parc éolien. Pourtant les rendements réalisés ne sont pas les rendements espérés et le pays doit compenser avec des centrales à gaz.
Il faudra donc à terme faire un choix : celui du nucléaire ou celui des énergies fossiles. Etant donné que la priorité réside dans la réduction des gaz à effets de serre, le choix est plutôt facile. Le nucléaire n’est pas sûr en effet, mais le risque zéro n’existe pas, encore moins dans l’époque dans laquelle nous entrons. La sûreté nucléaire doit rester une priorité budgétaire, mais l’idée de sortir du nucléaire peut paraître une lubie. En effet, pour reprendre l’exemple allemand, si eux ont la chance de sortir du nucléaire, 60% de leur production d’énergies domestiques résident dans des centrales à charbon, et leur empreinte carbone est de 10 tonnes de CO2/habitant/an, là où nous Français sommes à 6 tonnes. Faites donc votre choix !
#Négawatt : scénario énergétique à horizon 2050 de l’Institut Négawatt qui prévoit un recours massif aux énergies renouvelables : fin du nucléaire, réduction des énergies fossiles
#Négatep : scénario énergétique à horizon 2050 de l’association Sauvons le climat !, qui prévoit une division par 4 des rejets de CO2 dû à l’énergie (#facteur 4) : fin des énergies fossiles, réduction du nucléaire
(Voir analyse comparative des deux scénarios dans le Rapport Energies 2050 de la Commission Energies 2050 : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/annexe_5.pdf )
Une solution soutenable semble résider dans la mise en place de bâtiments à énergies positives (BEPOS). Ce secteur est très prometteur et pourrait permettre aux citoyens une plus grande indépendance énergétique et une facture énergétique relativement limitée. En Grande-Bretagne, le Beddington Zero Energy Development (BedZED), quartier d’une centaine de logements dans le sud de Londres, est un modèle du genre. En France, le Grenelle de l’Environnement prévoit une obligation de construire de tels bâtiments à partir de 2020. L’objectif français est de construire 6 millions de BEPOS d’ici 2050.
– Basculer vers des systèmes d’économie circulaire
L’expression d’économie circulaire est à prendre au mot. Il s’agit de mettre en place des systèmes de production qui évitent les externalités négatives, voire produisent des externalités positives. C’est-à-dire de concevoir des systèmes sans perte, ou dont les externalités négatives réalimentent le circuit. En d’autres termes plus communs, cela concerne la gestion des déchets et le recyclage. Quand on sait qu’en France, plus de 30% des déchets, n’étant pas catégorisé, est finalement incinérée, on comprend que les marges de progrès sont immenses. Par ailleurs, ceci concerne l’éco-conception et le cycle de vie des produits.
Sur le mode de gestion de déchets, le modèle danois a beaucoup a nous apprendre, eux qui recycle 90% de leurs déchets. En Autriche, plus précisément à Vienne, tous les déchets non recyclables sont incinérés dans une immense cuve qui récupère le gaz de l’incinération. Ce gaz est, par la suite d’un procédé complexe de liquéfaction puis condensation, transformé en électricité, et permet d’alimenter la quasi totalité de la ville en électricité. Au final les pertes qui suivent ce processus s’élèvent à peine à 15%, qui sont par la suite enterrés dans le sol de manière compacte: une vraie prouesse technique, et un modèle pour toutes les grandes villes du monde.
– S’engager dans plus de recherche & développement => Promouvoir l’innovation :
Le stockage géologique du dioxyde de carbone (ou séquestration géologique) est sans doute une solution d’avenir en réponse aux changements climatiques. Les forêts, tourbières et puits océaniques de carbone ne suffisent plus à absorber les émissions humaines de CO2. Le protocole de Kyoto n’a, en outre, pas permis de diminuer le total des émissions de gaz à effet de serre, qui ont selon l’ADEME a augmenté de 80 % environ de 1970 à 2004, pour atteindre environ 30 milliards de t/an en 2012. La séquestration connaît donc un intérêt croissant.
Il s’agit d’enfouir dans le sous-sol, massivement et de manière sécurisée, du dioxyde de carbone préalablement « capté » en sortie de chaudière ou turbines à gaz puis comprimé. Si les projets géotechniques en cours d’expérimentation étaient validés, selon le GIEC (en 2005), cette solution pourrait potentiellement répondre de 10 % à 55 % de l’effort total de réduction à envisager pour le XXIe siècle.
Jean-Marc Jancovici pense, pour sa part, qu’il serait bien plus sage d’investir massivement dans la séquestration du CO2 que dans les énergies renouvelables telles qu’elles existent actuellement, ces dernières étant difficilement rentable énergétiquement et économiquement. Une position controversée, mais qui mérite tout de même réflexion.
L’obsolescence programmée des matériaux informatique est aussi un véritable fléau. Sur ce problème, des mesures doivent s’appliquer aux grandes multinationales concernant leurs méthodes de production et l’agencement des matériaux, mais l’innovation doit aussi porter ses fruits. La conception de matériaux plus solides possédant des cycles de vie plus longs est indispensable à la protection de l’environnement, à la gestion des déchets plus précisément.
– Combiner économie numérique & économie verte
Jeremy Rifkin en parle beaucoup au travers de son concept de « 3ème révolution industrielle ». Il estime que les technologies numériques peuvent contribuer grandement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à partir du moment où cela permet de réduire de nombreuses actions humaines qui polluent, tels que les transports, ou les impressions papiers dans une moindre mesure. La Californie par exemple, modèle écolo aux Etats-Unis, a réussi grâce à des politiques d’écologie numérique à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30%. Une véritable prouesse qui peut servir d’exemple pour le monde entier même au sein des plus gros pays émetteurs de GES !
– Se préserver d’une pénurie mondiale d’eau douce
Le problème que représentera l’eau dans les décennies à venir nous oblige à investir dans une révolution technique en la matière. Compte tenu du faible pourcentage d’eau douce sur Terre (3% des ressources en eau), concevoir de nouveaux moyens de désalinisation de l’eau est un pôle à ne pas négliger. Des procédés existent déjà mais s’avèrent encore trop onéreux, d’autant que les principaux pays touchés seront les pays en développement (voir carte ci-contre). Il faut donc accélérer les efforts d’innovation dans ce domaine.
L’autre pôle de recherche se trouve dans la collecte et le traitement des eaux de pluie. De nombreuses techniques de récupération et de filtrage existent déjà, mais il est nécessaire de les développer à l’échelle locale et de réduire les coûts. Cela peut aussi contribuer à rendre certains bâtiments positifs en énergie. Là aussi, la pollution est à prendre en compte, car au plus les eaux de pluie seront pollués au plus il sera difficile de les retraiter par la suite.
– Valoriser la relocalisation de certains secteurs comme l’agriculture & promouvoir l’agro-écologie
Il est désormais connu que l’agriculture et le libre-échange ne vont pas bien ensemble. Depuis que l’agriculture est entrée dans l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), elle tend à être envahie par les multinationales, au péril des petits paysans.
Si aujourd’hui la relocalisation d’un secteur comme l’agriculture est une nécessité, voire une condition sine qua non à la préservation de notre écosystème, c’est parce qu’en plus de réduire les inégalités causées, cela réduirait le transport des marchandises et sa contribution à l’empreinte carbone. La barrière des lobbys agroalimentaires et des transports de marchandises agricoles n’est pas négligeable, mais c’est un enjeu considérable.
– Manger moins de viande !
Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’élevage est responsable de 18% des gaz à effet de serre du monde (oui !), soit plus encore que les transports (13%). En Amazonie, 80% de la déforestation est causée par les contraintes d’élevage, ce qui a des conséquences catastrophiques pour l’environnement et la biodiversité. En sachant que 6 kg de céréales sont nécessaires pour produire 1 kg de bœuf, lorsque nous seront plus de 9 milliards, nous ne pourrons plus nous permettre d’utiliser autant de denrées alimentaires pour nourrir les animaux. Il faut donc réduire de manière radicale l’élevage intensif, ce qui permettrait de réduire le prix de ces denrées de base sur le marché mondiale ainsi que la pauvreté.
– Envisager des mesures d’urgence :
Puisqu’il nous faut désormais réfléchir sur du long terme, il est impératif d’envisager toutes les possibilités auxquelles nous pouvons être confrontés durant ce siècle. Par exemple, sujet délicat : le contrôle de natalités. A terme, il est clair que nous n’aurons plus suffisamment de ressources énergétiques et agricoles, et l’empreinte carbone de l’homme sera trop élevée. Le tabou concernant ce sujet doit donc être brisé et le débat est nécessaire, en dépit du fait qu’il soit une atteinte aux droits de l’homme et aux libertés individuelles. La réalité des changements climatiques est aujourd’hui telle qu’elle nous obligera à faire des concessions. Et ce pour le bien de tous, ou du moins la survie de l’espèce humaine!
De toutes ces mesures d’avenir à engager, beaucoup ont été oubliées, et devront aussi être traitées. Pour l’heure, les négociations internationales continuent leur bout de chemin, et l’année 2015 pourrait accoucher d’une nouvelle forme de traité international, à voir en 3ème partie de ce dossier.
PS : n’hésitez pas à commenter, ce dossier ne demande qu’à être complété