Le bracelet électronique est une alternative à la détention provisoire dans un centre pénitencier. L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy est depuis ce vendredi 7 février sous bracelet électronique.
Agé de 70 ans, Nicolas Sarkozy a été condamné à un an de prison ferme le 18 décembre dernier. Ce vendredi 7 février, l’ancien président de la République s’est vu poser un bracelet électronique en début d’après-midi. Une première en France pour un chef de l’Etat. Avec le bracelet électronique, il est autorisé à quitter son domicile seulement entre 8h et 20h. A l’exception des lundis, mercredis et jeudis, journées durant lesquelles, Nicolas Sarkozy est autorisé à quitter son lieu de résidence jusqu’à 21h30 en raison du procès sur le financement libyen dont il aurait profité durant la campagne présidentielle en 2007. Un procès qui se tient jusqu’au 10 avril au tribunal de Paris.
Une semi-liberté avec un bracelet électronique ?
Le bracelet électronique est une alternative à la détention provisoire lorsqu’une personne est condamnée. Une fois installé, le bracelet ne doit jamais être retiré par l’individu qui le porte même sous la douche ou pour dormir. Un boîtier relié à une ligne téléphonique est installé au domicile du condamné. Si, la personne concernée ne respecte pas les règles alors une alarme à distance prévient un surveillant pénitencier et des sanctions peuvent être mises en place par le juge.
Un individu placé sous bracelet électronique doit s’engager auprès d’un juge à donner une adresse et y rester durant la peine prononcée. Le juge décide des horaires durant lesquels, le condamné a l’autorisation de sortir. Pour différentes raisons, si la personne concernée doit s’absenter de son domicile en-dehors des horaires fixés pour une urgence… Elle doit prévenir le SPIP sous peine d’avoir des sanctions.