Attendue le 25 février sur TF1, la saison 12 de The Voice sera marquée par l’arrivée de Big Flo et Oli dans le jury. Petit passage en revue des nouveautés de la saison.
Après le retour de la Star Ac à l’automne sur TF1, le début d’année est de nouveau placée sous le signe de The Voice qui affiche sa 12ème saison au compteur et qui symbolise pour Nikos Aliagas « un retour à la maison » pour ce programme phare de la chaîne. Après 20 saisons au cumul (si on ajoute toutes les autres saisons du format), The Voice reste, comme le rappelle Rémi Faure (responsable des divertissements de TF1), « le programme le plus puissant de la télévision alors que l’on propose deux saisons par an« .
Cette nouvelle saison est annoncée pour le 25 février prochain et voici les nouveautés annoncées il y a quelques semaines à la presse.
Mais comme chaque année, les équipes de l’émission font tout ce qu’il faut pour renouveler le concept et surprendre le public. Lors de la présentation de cette saison 12 à la presse ce matin, dans la mythique salle des coachs, Pascal Guix (producteur de The Voice) a détaillé les nouveautés de cette saison marquée par un recentrage de plus en plus manifeste des candidats sur des choix de chansons françaises pour leurs auditions. Des talents qui « ne manqueront pas de vous surprendre, même après 11 saisons« , un sentiment ressenti par toutes et tous : « On pensait que 2 ou 3 candidats sortiraient du lot« , expliquent BigFlo et Oli, « mais ils étaient bien plus nombreux. On a très souvent été bluffés« . Le ton est donné !
Plus de 50 000 candidats ont donc postulé cette année, un record pour une saison de The Voice, preuve s’il était nécessaire que, même si les audiences ont un peu baissé avec les années, la marque reste puissante et a permis au paysage musical français de s’ouvrir, se diversifier. « Grâce à cette émission, on a pleins de belles voix en France« , rappelle Zazie qui fait son retour cette année dans l’émission.
Outre le jury constitué de nouveaux visages, cette saison 12 est marquée par le retour du public lors des auditions à l’aveugle après les dernières années de pandémie. « On est plus politiquement correct, on dit moins de bêtises« , raconte Vianney, immédiatement tempéré par Amel Bent qui précise que « c’était sans compter sur l’arrivée de BigFlo et Oli« .
Au rayon des nouveautés de l’édition 2023, il y a d’abord l’arrivée du fauteuil double (déjà présent dans certaines éditions étrangères) occupé cette année par BigFlo et Oli, « obligés d’échanger et de se mettre d’accord avant de buzzer » précise Nikos. Un vrai défi pour les deux frères qui ont déjà participé à The Voice Belgique et qui précisent être ravis de rejoindre l’édition française pour découvrir de nouveaux talents, eux qui viennent de monter leur propre label, « Bonne Etoile ».
Tout en maintenant les fondamentaux, les équipes de l’émission ont donc fait évoluer l’émission. Dès les auditions à l’aveugle, outre la possibilité de bloquer un coach avant qu’il ne se retourne, le super bloc a été ajouté : une fois qu’un coach s’est retourné, un autre coach, s’il voit que ça se passe bien avec un candidat, peut le bloquer de nouveau et son fauteuil se retournera, se retrouvant par la même de dos par rapport au candidat. Une première mondiale pour The Voice France : « les équipes des éditions étrangères nous demandent les images pour voir comment cela fonctionne à l’écran« , nous précise même Pascal Gouix. En théorie, 1 super bloc par coach. Un peu comme le nombre de talents par équipe limité à 14. Sauf que comme le précise Vianney lors des auditions à l’aveugle avec beaucoup de malice : « C’est un acquis social le dépassement dans la collecte de talents« . C’est dit !
Autre nouveauté lors des Battles où le coach qui présentera ses talents se retrouvera au plus près de la battle, sur la scène afin de permettre une immersion plus totale dans cette épreuve particulière. Une nouveauté qui a divisé les coachs. Si Big Flo et Oli qui n’ont rien connu d’autres, se demandent « comment on a pu ne pas faire comme ça avant« , Zazie reconnaît que le dispositif oblige « à ne pas tricher quand on débriefe la prestation ». Mais Amel Bent confesse avoir eu du mal avec ce dispositif : « Si je suis sincère, je dirais qu’au début je n’ai pas du tout aimé. Ce n’est qu’à force de l’utiliser que j’ai finis par m’y faire et y prendre goût« . Une manière intéressante de rebattre les cartes d’une formule que le public connaît bien, malgré la présence du « vol de talent » qui permet de secouer les équipes.
Suivront ensuite les cross battles, les supers cross battles et les directs. Durant les supers cross battles, ce sont les 201 personnes du public qui départagent les candidats aidés pour cela par un coach surprise dont on ne a rien dit de plus pour l’instant. En revanche, pas de 5ème coach comme l’an dernier avec Nolwenn Leroy, même si la formule pourrait revenir dans une autre saison.