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Qu’est-ce que le traité de non-prolifération nucléaire ?

Lors d’un conseil de l’ONU tenu ce vendredi, la Russie a bloqué l’adoption d’une déclaration commune de la conférence d’examen du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). Mais en quoi consiste ce traité ?

Depuis le 1er août, les 191 pays signataires du TNP étaient réunis au siège des Nations unies à New York. Mais après un mois entier de négociations, le président de la conférence Gustavo Zlauvinen à finalement déclaré que « la conférence n’est pas en position de parvenir à un accord » après l’intervention de la Russie.

Favoriser un désarmement complet

Le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) vise à prévenir la prolifération de ces dernières, à promouvoir la coopération pour l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, à faire progresser l’objectif du désarmement nucléaire et du désarmement général. Le « TNP », a été signé le 1er juillet 1968 à Londres, Moscou et Washington et est entré en vigueur le 5 mars 1970. Il interdit notamment aux cinq États dotés de l’arme nucléaire et ayant fait exploser un engin nucléaire avant le 1er janvier 1967 (EDAN) – États-Unis, URSS, Royaume-Uni, Chine, France – de livrer du matériel ou des renseignements aux autres États, non dotés de l’arme nucléaire (ENDAN). Ces derniers s’engagent également à ne pas fabriquer d’armes nucléaires et à ne pas essayer de s’en procurer. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) vérifie que les États signataires du traité respectent leurs engagements.

Le cas de la Russie

Ces derniers jours, la Russie s’est particulièrement opposée aux paragraphes du texte concernant la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia , occupée par l’armée russe. D’après l’AFP, le dernier texte soulignait notamment une « grande inquiétude » concernant les activités militaires autour des centrales ukrainiennes, dont Zaporijjia, et la « perte de contrôle » par l’Ukraine de ces sites.

Le représentant russe à l’ONU, Igor Vishnevetsky, a quant à lui dénoncé l’absence d’« équilibre » dans le projet de texte final. « Notre délégation a une objection clé sur certains paragraphes qui sont éhontément politiques », a-t-il déclaré, en rappelant à plusieurs reprises que la Russie n’était pas le seul pays à avoir des objections sur le texte.

A voir aussi : Russie – Ukraine : pourquoi le 24 août est une date symbolique ?

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