À l’issue de la 10e étape du Tour de France 2025, le jeune cycliste de 22 ans, Lenny Martinez détient le maillot à pois. Le leader du classement des grimpeurs s’est donc emparé du maillot à pois hier, jour de fête nationale. Il endosse la tunique que son grand-père avait portée il y a déjà 47 ans. Mais qui est vraiment Lenny Martinez ?
Une famille de cyclistes
Né le 11 juillet 2003 à Cannes, Lenny Martinez grandit dans une famille où le vélo est une tradition. Son père, Miguel Martinez, a marqué l’histoire du VTT en 2000 en remportant la Coupe du monde, le Championnat du monde et les Jeux olympiques. Son oncle, Yannick Martinez, a été professionnel sur route entre 2012 et 2018. Enfin, son grand-père, Mariano Martinez, ancien coureur professionnel de 1971 à 1982, a porté le maillot à pois sur le Tour de France en 1978. Chez les Martinez, le cyclisme se transmet de génération en génération.
Un début de carrière réussi
Lenny Martinez ne tarde pas à faire parler de lui dès les catégories juniors. Son talent en montagne saute aux yeux des observateurs, tout comme sa précocité et son sens de la course. Il intègre en 2022 la Conti Groupama-FDJ, avant de passer professionnel en 2023 avec l’équipe World Tour du même nom.
Très vite, il se distingue dans les courses à étapes grâce à ses qualités de grimpeur, mais aussi par une étonnante régularité pour son jeune âge. Il décroche plusieurs tops 10 sur des courses exigeantes, et s’offre même un premier succès professionnel à la CIC-Mont Ventoux. Discret mais ambitieux, Lenny trace sa route avec patience, porté par une éthique de travail héritée de sa lignée.
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Un Français à pois le 14 juillet
Il y a des dates qui marquent. Le 14 juillet 2025 restera sans doute longtemps gravé dans la mémoire de Lenny Martinez. À l’issue de cette étape accidentée du Massif central, il endosse le maillot à pois de meilleur grimpeur, 47 ans après que son grand-père Mariano Martinez.
Une coïncidence chargée d’émotion pour le jeune coureur, devenu en l’espace d’une journée l’un des visages du cyclisme français. Porter le maillot à pois un jour de fête nationale, dans un Tour aussi ouvert, c’est à la fois un honneur et une promesse. Celle d’un avenir radieux pour le cyclisme tricolore.