Le 23 août dernier, Lila Salet a porté plainte pour violences conjugales et séquestration contre son ex-conjoint le chef Jean Imbert. Mais alors, qui est Lila Salet ?
Alors que la parole se libère autour des femmes qui ont partagé la vie de Jean Imbert, on s’intéresse à la seule qui, à date, a porté plainte contre le cuisinier, l’ancienne comédienne Lila Salet.
Une carrière dans le cinéma
Lila Salet est née en 1991 et commence tôt dans le monde du cinéma. En effet, elle fait ses débuts dans « Ceci est mon corps » drame réalisé par Rodolphe Marconi où elle incarne la petite sœur d’Antoine (joué par Louis Garrel). Dans ce film, Antoine est un jeune étudiant en HEC qui décide de rompre le schéma familial en se tournant vers le métier d’acteur, se heurtant à l’opposition de ses parents.
En 2003, elle joue dans le drame « Demi-tarif » d’Isild Besco, qui raconte la vie de trois enfants vivant seuls dans un appartement alors que leur mère s’est absentée durant plusieurs mois. En 2005 elle fait une apparition dans le clip « There is a girl » de Benjamin Diamond et dans « Le Vent de l’hiver » de Raphael en 2008.
Quelques années plus tard, en 2010, elle joue dans la série « Victoire Bonnot » qui raconte les aventures d’une CPE dans un lycée. En 2013, elle joue le rôle de Sophie dans le film américano-français « Simon Killer » écrit et réalisé par Antonio Campos qui retrace la relation amoureuse de Simon (incarné par Brady Corbet) jeune étudiant américain et Victoria (Mati Diop), prostituée roumaine.
La même année, elle incarne le rôle de Stéphanie dans « Amour et Turbulences » réalisé par Alexandre Castagnetti, comédie romantique où l’on retrouve Nicolas Bedos dans le rôle d’Antoine et Ludivine Sagnier dans le rôle de Julie qui incarnent deux ex se retrouvant par hasard côte à côte dans un avion.
Une reconversion professionnelle inédite
En 2017, Lila Salet a 25 ans et décide d’arrêter sa carrière d’actrice pour se lancer dans l’immobilier, un choix audacieux. En 2021, elle co-fonde le réseau de mandataires GreenPartners dont l’objectif est de proposer des biens immobiliers tout en respectant l’environnement, dans une logique de développement durable.
C’est en 2024 qu’elle fonde « L’Immobilière catholique », première agence immobilière catholique de France, qui se situe près de l’église Sainte-Elisabeth-de-Hongrie à Versailles. Fière de cette nouvelle carrière, elle s’affiche sur instagram, déclarant : «Un foyer, c’est un toit, mais c’est surtout un lieu d’amour, de protection, de transmission, et ça c’est profondément spirituel. Dans la Bible, on parle souvent de la maison comme d’un refuge, d’un lieu où on se retrouve, où on grandit, où on aime». En lançant cette première agence immobilière catholique, Lila Salet parle de « se réapproprier son modèle » en affichant cette fois un « catholicisme décomplexé », comme elle l’a confié au Figaro.