Les quotas qui imposent au moins 40% de « chansons d’expression française » sur la radio seront bientôt remis en question, lors d’une commission mixte paritaire. Pour se défendre, 1800 artistes de la chanson française se mobilisent.
Défendre la chanson francophone. Depuis 20 ans, un quota impose 40% de « chansons d’expression française » diffusées sur les radios. Un quota qui risque de disparaitre et qui inquiète la communauté d’artiste, qui se mobilise.
« Protection contre une forme d’asphyxie culturelle«
Pour le directeur de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) Jean-Noël Tronc, la défense de la chanson française est « la mère de toutes les batailles ». Dans les colonnes du Journal du Dimanche, il est revenu sur la probable disparition des quotas de chansons françaises. Ce qui représente, pour Jean-Noel Tronc « une protection contre une forme d’asphyxie culturelle », toujours dans un entretien au Journal du Dimanche.
1800 artistes
Pour se défendre, près de 1800 artistes dont Jean-Jacques Goldman, Francis Cabrel, Charles Aznavour ou Alain Souchon ont lancé un mouvement de résistance, un appel à la survie de la chanson française baptisé « Touche pas à mon quota ». Le système de quotas devrait être discuté en commission mixte paritaire bientôt. Objectif pour les artistes : préserver le bon niveau actuel de la chanson française.
Dans l’appel lancé, les artistes notent que « sans les quotas, nous n’aurions pas depuis plus de 20 ans une telle richesse dans la chanson, la musique électronique, le rap, le rock, le slam, la pop ou les musiques d’expression régionale et les artistes d’expression francophone n’auraient pas connu de tels succès à l’international ».
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