Le Tour de France est la course cycliste phare de l’UCI World Tour. Créée en 1903 par Henri Desgrange et son collaborateur Géo Lefèvre afin de relancer les ventes du journal l’Auto, cette folle épreuve sportive est à présent l’une des plus regardées sur la planète. Diffusée par plus de 80 chaînes dans près de 190 pays, les organisateurs estiment à plusieurs milliards le nombre de téléspectateurs à travers le monde.
Certains ne comprennent pas l’enthousiasme et la ferveur que suscite chaque année « La Grande Boucle ». Pourtant, peu importe les générations, tout le monde, durant l’été, jette un œil à l’évènement.
Alors si vous n’êtes pas encore un fan inconditionnel du Tour, n’hésitez pas à lire les 5 bonnes raisons de suivre la prochaine édition !
1. Le Tour de France est aussi « Le tour de la France »
Les splendides lacets de Montvernier
Cet adage est celui des commentateurs de la course. Et, il est vrai que le Tour nous fait découvrir ou revisiter des régions de l’hexagone. Passant par les Alpes et les Pyrénées à chaque édition, les organisateurs ne délaissent pourtant pas le reste du territoire. Les massifs des Vosges, du Jura, la Corse, la Manche, l’Auvergne ou encore l’Aquitaine ; tout le monde y trouve son compte et pour notre plus grand plaisir.
De plus, les images d’hélicoptères permettent d’entrevoir des monuments ou vestiges qui font le patrimoine de notre pays : tout cela, installés dans notre canapé.
C’est un délice visuel que de regarder les protagonistes de la course en plein effort lors de la traversée de paysages à « tomber par terre » de beauté.
2. Il y en a pour tous les goûts
Les sprinteurs à la lutte
Quel que soit le profil des cyclistes, tous ont leur place au sein du peloton.
En effet, les sprinteurs ne s’épargnent pas lors des arrivées groupées atteignant des pointes de vitesse spectaculaires. Ils jouent des coudes et des épaules pour se faire une place et lancer leur sprint dans de bonnes conditions.
Les terrains de nature vallonnée sont le théâtre des puncheurs qui sont capables de tenir la dragée haute aux sprinteurs et aux grimpeurs lors de ce genre d’étapes. On retrouve ces coureurs lors des classiques durant toute la saison, mais aussi durant des étapes introduisant les pavés sur la « Grande Boucle » ou encore les arrivées en montées courtes.
Les favoris sont souvent les plus à l’aise en haute montagne. Les grimpeurs sont ceux qui créent les plus gros écarts et qui se livrent à de terribles duels aussi bien physiques que mentaux. A n’en pas douter, un vainqueur de tour ne peut pas disparaître lorsque la route s’élève.
Enfin, les férus de performance individuelle apprécieront les courses contre la montre, lieu d’expression des « rouleurs » du peloton. Souvent coéquipiers modèles, ces coureurs peuvent jouer leur carte personnelle sur les chronos en ambitionnant de gagner une étape de prestige.
3. Il n’y aura pas de « loup solitaire » cette année
Froome en solitaire s’envole vers la victoire
Chris Froome a écrasé la concurrence en 2015 lors de l’ascension vers la Pierre-Saint-Martin, tuant ainsi le suspense durant les deux dernières semaines. Vous pensez donc que le Britannique est d’ores et déjà le vainqueur du 103ème Tour de France ?
Si le natif du Kenya est forcément favori, il est important de rappeler qu’Alberto Contador axera sa préparation simplement sur le Tour, lui qui a voulu tenter le doublé Giro-TFD cette année et sera certainement encore en meilleure forme. Nairo Quintana quant à lui viendra dans la peau du leader de sa « team », lui qui a dû partager le leadership de son équipe avec l’espagnole Valverde. De plus, l’expérience accumulée par le jeune colombien lui permettra de ne plus perdre de temps lors de la première semaine – souvent très nerveuse. Enfin, on peut penser que l’équipe Sky sera moins armée que cette année pour aider Froome. En effet, il n’y aura pas de chrono par équipe cette année (avantageant considérablement cette formation) et Richie Porte (lieutenant du double vainqueur du tour) rejoindra une autre écurie l’année prochaine.
Le verdict de cette édition 2016 est donc loin d’être rendu. Cela rendra la course palpitante du Mont-Saint-Michel aux Champs Elysées.
4. Le sport individuel le plus collectif
La team Sky protège le maillot jaune
Si l’on ne s’y intéresse que de loin, ce sport peut être analysé comme une activité physique où seuls le diamètre des cuisses et le poids sur le vélo contribuent au succès. Cependant, un coureur cycliste ne se réduit pas à un simple athlète assez fou pour défier les plus hauts cols de France. C’est le sport individuel où les individualités dépendent le plus du collectif. Sans une grande équipe, Froome n’aurait pu terrasser les 3 autres « fantastiques », à l’image d’ailleurs de Contador : trop souvent esseulé en haute montagne, le contraignant à fournir l’effort que ses compagnons de route – comme Majka – auraient dû fournir à sa place. De plus, une équipe doit protéger son leader dans le peloton et éviter qu’il ne se fasse piéger, chose que Movistar et Astana n’ont pas pu faire au début du Tour dernier, faisant perdre du temps – à cause d’une bordure – à Quintana et Vincenzo Nibali.
5. Il ne faudra pas perdre le rythme
Ultime bonne raison de ne pas louper cet évènement sportif : rester dans le bon tempo. En effet, l’année 2016 est riche, très riche en sport. Après l’Euro de football en France en juin et le Tour de France en juillet, il faudra encore enchaîner par… les Jeux Olympiques. C’est pourquoi, pour avoir un œil aiguisé et une bonne analyse des épreuves de Rio, il est impératif d’être assidu et de ne rater aucune miette de sport durant la saison estivale !