Plusieurs comités de soutien à la Rave Party de Lieuron réclament la libération de l’homme de 22 ans incarcéré. Ils appellent à se rassembler en soutien, samedi 9 janvier à Rennes.
« Aujourd’hui une personne se retrouve incarcérée au fond d’un cachot, accusée de seize chefs d’inculpation prétendument associés à l’organisation de cette fête libre, risquant ainsi de lourdes peines […] il est présenté comme la figure du criminel irresponsable », indique les comités de soutien. La semaine dernière, 2 500 fêtards étaient réunis à une Rave Party à Courbouton, près de Lieuron pour fêter le nouvel an. Un homme de 22 a été mis en examen lundi pour organisation illicite d’un rassemblement festif et mise en danger de la vie d’autrui. Mais son avocat dément. Il assure que son client n’est pas l’organisateur de cette soirée illégale.
Des mesures « inconcevables » pour les fêtards
Les comités de soutien réclament une libération immédiate de l’homme incarcéré. « Aller en prison pour avoir fait danser des femmes et des hommes« , est inimaginable pour eux. Samedi 9 janvier, ils manifesteront leur mécontentement dans les rues de Rennes. Et « d’autres actions sont à attendre« .
L’incarcération du jeune homme fait débat. « Il n’a pas d’antécédents judiciaires« , a indiqué le procureur de Rennes, Philippe Astruc. Il a été mis en examen pour l’organisation illicite de cette manifestation, pour dégradation de biens d’autrui, pour mise en danger de la vie d’autrui, pour ouverture d’un débit de boisson sans déclaration, pour exécution d’un travail dissimulé et pour aide à l’usage par autrui de produits stupéfiants ».
Les enquêteurs jugent cette fête comme « un comportement irresponsable et profondément asocial ». Plusieurs organisateurs sont toujours « activement recherchés » par les gendarmes.