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Réchauffement climatique : l’Arctique en danger

Après une crise du Covid-19 médiatiquement imposante, d’autres problèmes majeurs refont surface, notamment en terme d’écologie. Un rapport paru ce jeudi 20 mai, par le PSEA (Programme de surveillance et d’évaluation de l’Arctique), dévoile de nouveaux chiffres concernant les dangers du réchauffement climatique. L’organisation annonçait, il y a deux ans, un réchauffement de l’Arctique doublement plus rapide que celui de la planète. Une nouvelle information catastrophique est tombée hier, le pôle nord se réchauffe désormais trois fois plus vite.

Des chiffres plus qu’inquiétants

Pendant qu’au sud, l’A76, iceberg de 173km, vient de se détacher de l’Antarctique, à l’opposé on constate un réchauffement trois fois plus rapide que la planète. La région est passé, en un demi-siècle, à une température moyenne annuelle de 3,1°C, quant à 1°C pour le réchauffement de la planète. Des chiffres inquiétants donc, dévoilés lors d’un rassemblement du Conseil de l’Arctique, réunissant l’Islande, la Russie, les Etats-Unis et d’autres pays voisins de la région.

Le rapport en dit long sur l’urgence écologique, et montre une constante augmentation des températures. D’ici la fin du siècle, on annonce une hausse entre 3,3°C et 10°C. L’exactitude des chiffres dépendra du volume des émissions de gaz à effet de serre, l’avenir appartient à la bienfaisance de l’être humain, mais surtout aux firmes internationales qui ne cessent de surpolluer le monde. 

Pendant ce temps, les glaciers continuent leurs fontes, et de nombreux feux de forêt sont à déclarer. Le PSEA annonce qu’avant 2050, une quasi-disparition de la banquise de l’Arctique est à prévoir en septembre, mois où elle est la moins volumineuse.

« La crise climatique est notre plus grande menace de long terme, avec l’Arctique confronté à un réchauffement trois fois plus rapide que sur l’ensemble de la planète » 

Marc Garneau, ministre des affaires étrangères canadien.

Les conséquences des fontes

Ce rapport suggère donc un effet domino surpuissant quant à d’autres problèmes qui découle du réchauffement climatique. La pluie remplace la neige, et créer de la glace, qui rend l’alimentation des cervidés compliqué. La période de déplacement en chien de traîneaux au Groenland est notamment réduite, elle est passée de cinq à trois mois.

 Au niveau mondial, la fonte des glaces se traduit par une élévation du niveau des mers et impacte des populations même opposées à l’Arctique. La température des océans en est également touchée. Chaque espèce, chaque écosystème, même isolé soit-il, est menacé par ce danger. Sur le long terme, il amènera à de nombreuses extinctions d’espèces, ce qui est déjà malheureusement la cas aujourd’hui.

Un progrès remarqué

Cependant, le Programme de surveillance et d’évaluation de l’Arctique remarque une réduction des émissions de pollution atmosphérique, de par les décisions politiques et les progrès technologiques liés à l’environnement. Une amélioration de la qualité de l’air est à souligner en Arctique. Cette réduction n’est malgré tout pas une excuse, et crier victoire serait une erreur. Nous sommes encore très loin d’un rétablissement de cette écosystème, il semble même difficile d’entrevoir une lumière au bout du tunnel. Ces progrès doivent motiver encore plus les gouvernements et la population à prolonger les efforts fournies.

À lire aussi : Réchauffement climatique : Joe Biden organise un sommet international sur le climat

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