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Reims : scène de crime « épouvantable », un homme mis en examen

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Un homme de 42 ans a été mis en examen à Reims pour le meurtre « épouvantable » de sa mère adoptive.

Scène de crime « épouvantable » à Reims, selon le procureur de la république Mathieu Bourette. Vendredi dernier, une veuve de 78 ans vivant dans un quartier résidentiel a été retrouvée morte à son domicile par un voisin. Dans les autres pièces de la maison, du sang et des restes humains ont également été retrouvés. Plus tard, Farid, 42 ans, a reconnu spontanément l’assassinat de sa mère adoptive.

L’homme présente un profil psychologique instable. Lors de sa garde à vue, il a reconnu avoir fait chuter sa « mère de cœur » avant de la frapper, d’abord avec une serpe puis avec plusieurs couteaux. Puis il a fini par traîner le corps et « le coincer dans un placard à vêtements », selon le procureur de la république. Ce dernier a d’ailleurs relevé « l’acharnement » dans les coups portés. La victimes présentait en effet une importante fracture du crâne ainsi que plusieurs plaies aux bras, au thorax, aux épaules, aux genoux et sur le flanc droit.

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Illustration. La septuagénaire a été violemment tuée dans sa maison d’un quartier de la périphérie de Reims. Crédits : leparisien.fr

Son mobile : « le non-respect de la parole donnée »

Aux enquêteurs, Farid a expliqué qu’il avait tué sa mère adoptive pour « non-respect de la parole donnée ». Il a eu un accès de colère quand il a constaté que sa mère ne l’avait pas appelé au téléphone l’avant-veille du drame, comme prévu. Après le meurtre, il a tout simplement « mangé un morceau » et « regardé la télé » avant de quitter les lieux « de peur d’être disputé pour ce qu’il avait fait ».

En vérité, Farid souffre depuis plusieurs années d’une lourde pathologie psychiatrique. Né à Tarbes, il avait été placé par la DDAS dans le foyer de la victime qui l’avait hébergé jusqu’à ses 20 ans avec son mari décédé il y a deux ans. Parfois, il était capable de violents accès de colère. Il avait ensuite été placé sous tutelle puis en service psychiatrique avec l’autorisation de se rendre tous les dimanches chez sa mère adoptive.

Son casier judiciaire est vierge, mais il était néanmoins connu de la justice pour des faits de vols et de dégradations, classés sans suite en 2014 et 2015. Un mandat de dépôt sera pris dans le courant de cet après-midi de mardi, en plus de l’ouverture d’une information judiciaire. L’instruction devrait permettre de déterminer la responsabilité du mis en cause et s’il peut faire l’objet d’une sanction pénale.

 

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