La rentrée 2021 est forcément importantes pour les écoles et universités de France, car c’est une rentrée qui pourrait afficher un semblant de « normalité » après les périodes de confinement. La CDEFI en a profité pour tenir une conférence de presse et faire quelques annonces.
Commençant son point presse par l’actualité, la CDEFI s’est montée inquiète suite à l’annonce du Ministère de l’Education à propos de la coordination des agences d’évaluation qui pourrait selon elle « remettre en cause le modèle des écoles d’ingénieurs« , comme lien précieux qui les unit au monde socio-économique.
Après des mois d’incertitude liée à la crise sanitaire, la rentée 2021 s’est faite en présentiel avec un effort accru porté sur la vaccination des étudiants et un accompagnement de celles et ceux qui ne le seraient pas encore, renforçant le protocole sanitaire pour accentuer la sécurité de toutes et tous.
Autre sujet d’inquiétude, qui s’avère assez logique dans un monde « pandémie », c’est la question de la mobilité des étudiants, qu’il s’agisse des étudiants étrangers accueillis ou des étudiants français partant à l’étranger. Sur les étudiants étrangers, la situation est en nette amélioration avec la reprise d’une plus grande disparité géographique.
En revanche, un retard a été pris et la CDEFI demande « le soutien de l’État pour que la délivrance des visas soit accélérée et facilitée« . A ces problèmes s’ajoutent les exigences de quarantaine en fonction des pays de provenance et la question des logements des étudiants qui n’est pas encore réglée, du fait des retards accumulés.
En ce qui concerne les étudiants français, après des mois de confinement et parfois même de cours à distance, il y a une vraie envie de se déplacer et de partir à l’étranger, sans doute encore plus qu’avant. Mais cette envie se heurte encore à des blocages pour les pays hors Europe qui appliquent des mesures strictes à l’image du Japon ou de l’Australie (où certaines régions continuent d’appliquer des mesures de confinement). Autre blocage, celui qui concerne aussi les écoles qui, elles, n’ont pas souhaité revenir au présentiel. Ces dernières obligent les étudiants à se tourner vers d’autres choix qui, eux, répondent à ce désir de mobilité.
Enfin, pour rester sur la question des étudiants, la CDEFI s’est déclarée « satisfaite » quant l’annonce par Elisabeth Born, de « la levée des freins majeurs à la mobilité internationale des apprentis ».
Outre le fait que cette année s’ouvre sur un retour « à la normale » de l’enseignement, elle sera celle de l’élection présidentielle qui se tiendra en avril 2022. Comme tout acteur majeur de la société, la CDEFI va faire des propositions à destination des candidats déclarés et rappeler le rôle fondamental des écoles d’ingénieurs dans le tissu social. Elle insiste aussi sur leur rôle fondamental « d’accélérateurs de croissance » en vue de la volonté de réindustrialisation du pays née de la crise sanitaire. Pour jouer ce rôle, la CDEFI réaffirme la nécessité vitale pour ces écoles de recevoir les moyens nécessaires pour remplir leur mission.