En faisant un pas dans le passé, la candidate du RN approuvait les mêmes propositions sur la retraite qu’Emmanuel Macron. Retour sur ses propos.
Après avoir contesté les propositions sur la retraite d’Emmanuel Macron, la Marine Le Pen de 2007 n’est pas en accord avec celle de 2022.
Un départ retardé
Augmenter le temps de travail avant de partir à la retraite pour cotiser plus. C’est une des propositions du programme d’Emmanuel Macron. Souvent critiqué et contesté par son adversaire du second tour, celle-ci semble avoir oublié son passé de directrice de campagne pour son père.
En 2007, Marine Le Pen, vice-présidente du Front National, affirmait être une nécessité de reculer l’âge de départ à la retraite : « Il faut dire la vérité aux français, dans les années à venir, il faudra très probablement augmenter le temps de travail pour la simple et bonne raison que sinon les retraites ne seront pas payées ».
Le retournement
Mettre en évidence la progression de l’espérance de vie et l’évolution de la démographie française… Le discours en 2007 de Marine Le Pen est très similaire à celui d’Emmanuel Macron pour sa campagne 2022.
Pourtant la candidate du RN décrit sur BFMTV le candidat-président comme un « ultra-libéral » qui exige de « travailler jusqu’à plus d’âge ». Elle renchérit, mardi 12 avril sur France Inter, en expliquant qu’« il n’y a rien à attendre d’Emmanuel Macron dans ce domaine car en réalité la retraite à 65 ans c’est son obsession ».