Dimanche dernier, le Pape a appelé les peuples du Moyen-Orient à s’unir pour la paix. « Il faut plus de courage pour faire la paix que pour faire la guerre » affirme-t-il.
Le président israélien Shimon Peres et Mahmoud Abbas, président de l’Autorité nationale palestinienne, ont validé ces paroles au Vatican, où ils y ont rejoint le chef de l’Eglise. Ce dernier avait lancé l’invitation lors de sa visite en Terre-Sainte.
La jeunesse a été un des thèmes centraux de cette trêve. En effet, la nouvelle génération est la plus sacrifiée dans cette guerre qui n’en finit pas. Une grande partie n’a d’ailleurs jamais connu de temps de paix.
L’idée était de créer un rassemblement autour de la religion plutôt qu’autour de la politique afin de redonner espoir aux jeunes. « Les enfants qui ont été les victimes innocentes des guerres et des conflits ont fait de la quête de la paix un impératif » a déclaré le Saint-Père.
Les moments forts de la journée furent les trois prières pour la paix, faites selon la chronologie des trois religions représentées ce jour-là. Ainsi, les juifs se sont exprimé les premiers, suivis des chrétiens et enfin des musulmans. Trois thèmes ont été choisis en commun : « la création », « la demande de pardon » et « l’invocation pour la paix ».
Malgré ces messages d’espoir, tout le monde s’accorde pour dire que le Saint Siège a un rôle limité qui ne lui permet pas de pouvoir débloquer la situation israélo-palestinienne ; d’autant plus que le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou n’était pas présent au Vatican. Ce dernier refuse toujours de reconnaître le nouveau gouvernement d’union palestinien.
Quoiqu’il en soit même si « personne n’a l’illusion que dès lundi la paix s’imposera, cette respiration était souhaitée » explique le Père Pizzaballa.