Pour l’édition 2015 de Roland Garros, l’entreprise lyonnaise Babolat et IBM –partenaire technologique du tournoi depuis 30 ans- s’associent et innovent avec une raquette nouvelle génération, une raquette connectée, la Babolat Play.
Sur la terre battue de la Porte d’Auteuil, les raquettes de Rafael Nadal, Caroline Wozniacki ou encore Caroline Garcia vous paraissent peut être normales vu de l’extérieur, mais en vérité, ce sont des raquettes nouvelle technologie puisqu’elles sont connectées. Au total, une quinzaine de joueurs et joueuses sont équipés de la raquette Babolat Play cette année à Roland Garros.
Les raquettes connectées récoltent les données des joueurs équipés
Dans le manche de celle-ci sont intégrés des capteurs qui permettent aux joueurs, aux spectateurs et aux internautes d’accéder à des statistiques sur le jeu. Le principe est simple, ces données sont transmises par Bluetooth à une tablette ou un smartphone équipé de l’application spécialisée gratuite. Ainsi, nous pouvons accéder à l’impact de la balle sur le tamis, à la puissance et l’effet de la balle, au nombre de services, de smashs, de coup droits ou encore de revers joués pendant chaque match par les joueurs et joueuses équipés.
Pour les spectateurs qui ont la chance d’être présents Porte d’Auteuil, les statistiques des joueurs et joueuses équipées de la raquette connectée sont diffusées sur des écrans dans le stade et également gratuitement dans l’aire RGLab, dédiée à la technologie, où le Babolab diffuse toutes les données récoltées sur un mur digital. Pour les internautes et les téléspectateurs, les statistiques sont également accessibles sur le site officiel du tournoi Roland Garros.
Un tennis connecté d’ici 2020
L’utilisation de raquettes nouvelle génération a récemment été autorisée par la Fédération Internationale du Tennis. Mais Babolat, leader mondial des ventes de raquettes et de cordages, qui fête ses 140 ans cette année, ne compte pas s’arrêter là dans l’innovation numérique. En effet, dans une interview accordée à La Tribune, Eric Babolat, le PDG du groupe, confie « je reste persuadé qu’il n’y aura plus que du tennis connecté d’ici à 2020 ». Il a notamment comme projet de développer le numérique dans les chaussures et/ou le textiles « nous réfléchissons à ce que les joueurs puissent connecter leur tennis totalement. Est-ce que cela va passer par les chaussures, par le textile? Une chose est certaine, quand on a commencé à goûter à ce type d’informations, on a envie d’aller plus loin. Par exemple, la raquette n’est pas un GPS. Le joueur ne peut pas analyser son placement sur le terrain ni son jeu de jambes. C’est un domaine sur lequel on planche ».