Mercredi 11 juin, le ministère de la Santé a dévoilé son plan au sujet de la santé mentale chez les jeunes. A la rentrée 2025, chaque établissement scolaire aura dans ses effectifs deux personnes formées sur ces problématiques.
L’objectif de ce plan dévoilé par le ministère de la Santé, mercredi 11 juin, est d’améliorer la prise en charge des troubles psychiatriques en France, notamment dans les établissements scolaires. Concrètement, dès septembre 2025, de l’école primaire au lycée, les établissements auront deux « personnels repères ». Ces personnes auront la mission de détecter « à la source » de possibles troubles chez les jeunes scolarisés. Cependant, le ministère de la Santé n’a pas dévoilé les personnes qui seront formées. Il pourrait s’agir des professeurs, des infirmiers scolaires ou d’autres individus. De plus, les dispositifs de formation sont toujours en préparation.
Selon le gouvernement, le ministère de la Santé et celui de l’Education nationale veulent mettre à contribution les étudiants du domaine de la santé. Ils font partie de la réserve sanitaire. A travers ce plan pour la santé mentale, l’Etat a dévoilé trois axes majeurs avec l’amélioration de l’accès aux soins psychiatriques, un personnel spécialisé et formé pour prendre en charge au plus vite et qui pourra ainsi repérer dès le plus jeune âge les probables problèmes psychiatriques. Néanmoins, Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur évoque une annonce « seulement symbolique » de ce plan d’action à Europe 1 : « Ça ne se fait pas au petit bonheur de la chance dans une salle de classe, le repérage des signaux. Dans des effectifs qui sont parfois de 25 à 35, entre un élève qui s’est couché tard et un élève qui ne va pas bien, la différence n’est pas évidente. On manque de professionnels. A un moment, on a besoin de professionnels, pas de référents« , assure-t-il.