Selon le blog de Serge Federbusch, alors que la ministre Yamina Benguigui s’enferre dans une défense vaseuse dans le scandale qui la touche, les candidats Hidalgo et Féraud tentent hypocritement mais maladroitement d’établir un cordon sanitaire autour de cette candidate infréquentable. C’est oublier certaines déclarations récentes de Féraud qui rendent le retrait de sa liste absolument nécessaire à la crédibilité de la parole politique.
Les investigations de Serge Federbusch permettent de relater les allégations de cette histoire. En clair, ses actions n’auraient rien valu au moment de sa déclaration de patrimoine et n’auraient pu être estimées que lors de leur cession. Mais, dans ces conditions, tous ceux qui par exemple paient l’ISF sur la valeur théorique d’un bien immobilier pourraient dire qu’il ne vaut rien tant qu’il n’est pas vendu. Absurde.
Quant aux phrases alambiquées sur la situation de l’entreprise qui perdrait de l’argent et n’aurait pas payé Yamina Benguigui, on ne voit pas en quoi cela joue dès lors que la créance sur la société existe, que certaines entreprises peuvent faire des déficits récurrents et voir leur capital valorisé (cf par exemple Amazon) et que rien ne dit qui a réellement acheté ces actions.
Les candidats Hidalgo et Féraud ont du reste pris leur distance avec Yamina Benguigui en lui demandant d’apporter des éclaircissements supplémentaires.
Rappelons enfin les paroles du candidat Féraud il y a quelques mois : « C’est moi qui ai proposé à Anne Hidalgo qu’elle (Yamina Benguigui) rejoigne notre liste … La présence de Yamina Benguigui, avec son engagement et la valorisation des parcours d’immigrés qu’elle fait depuis vingt ans comme réalisatrice, colle parfaitement à la dimension cosmopolite et artistique du 10e. »